1. Ch. 3 Où je perds le contrôle


    Datte: 27/12/2025, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Valetdecaro, Source: Literotica

    ... crocodiles n'en veulent pas ! Qu'on le remonte à la surface ! Il ira croupir dans mes prisons... »
    
    Sa remarque déclenche à nouveau l'hilarité générale tandis que les garçons me saisissent sous les bras pour me hisser hors du bassin. Dès qu'ils m'ont sorti de l'eau, ils se dépêchent de plonger dans le même élan pour aller rejoindre Manuela. Je sais bien que ce n'était qu'un jeu pour ces jeunes adolescents mais je suis furieux et surtout vexé. Merde, je suis chez moi et je n'ai plus l'âge de jouer comme un gamin. Mon short et mes baskets sont trempés tandis que mon tee-shirt dégoulinant de flotte colle à ma peau.
    
    Je passe devant le transat de Paméla en ruminant sans même la regarder : « Quelle bande de petits cons ! Non mais, pour qui ils se prennent ces morveux? Je vais tous les virer d'ici ! Ça va être vite fait... »
    
    Je rentre chez moi et file immédiatement à la salle de bain. J'enlève mes fringues mouillées que je mets à sécher et m'essuie minutieusement avant d'enfiler des vêtements propres. Puis, je sors d'un pas décidé et bien déterminé à foutre cette jeunesse décadente hors de chez moi. Tant pis pour ma relation de voisinage mais si je ne me fais pas respecter tout de suite, il sera trop tard. Je tombe nez-à-nez avec Paméla qui m'attend sereinement assise dans mon canapé. Décidemment, il n'y a pas un moment de la journée où elle n'est pas belle. Ses cheveux mouillés et l'espèce de kimono transparent qu'elle porte par-dessus son maillot font monter le désir en ...
    ... moi. Comme hypnotisé, je m'approche et me plante devant elle.
    
    Le ton de sa voix parait sincère : « Je suis venu vous parler parce que j'ai parfaitement entendu ce que vous avez dit tout à l'heure. Mais je vous assure que ce n'était qu'un jeu pour nous ! C'est pas la peine de vous mettre dans un état pareil. Il n'y avait rien de méchant, c'était juste pour nous amuser. »
    
    Je lui réponds le plus sèchement possible : « Nous n'avons visiblement pas la même conception de l'amusement vous et moi ! Je tiens à vous dire que je n'apprécie pas du tout de me faire humilier chez moi par une bande de voyous. »
    
    Alors, l'expression de son visage devient soudainement plus impérieuse et le timbre de sa voix se fait plus dur : « Mais, et moi, vous croyez que j'apprécie quand vous me matez derrière vos rideaux ou depuis votre bureau et maintenant votre réduit? Vous pensez que ça me fait plaisir? » Elle marque un temps d'arrêt pour me laisser encaisser le coup avant de poursuivre : « Vous croyez que j'apprécie de vous voir bander comme un porc en me passant de l'huile solaire? » Puis, avec une grimace dégouttée, elle ajoute : « Ou pire encore de savoir que vous vous branlez en pensant à moi? » Sa bouche se tait brusquement et ses yeux me fixent si intensément que j'en ai la chair de poule : « Vous croyez que j'apprécie que vous profitiez que je sois bourrée pour essayer de me violer? »
    
    Elle vient de m'assener le coup de grâce. Ainsi, non seulement elle sait beaucoup de choses sur moi ...
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