Ch. 3 Où je perds le contrôle - Histoires de Sexe

Ch. 3 Où je perds le contrôle

... contre une paire de bas : « Apparemment, c'est rien du tout pour vous mais vous savez comme c'est important pour moi. Je pourrai vous rembourser cinq cents euros chaque mois et nous serons quittes à la fin de l'année universitaire. Qu'est-ce que vous en dites? »

Au moins, elle n'y va pas par quatre chemins ! Quand elle veut quelque chose, elle sait comment s'y prendre. Elle a raison, ce n'est rien pour moi par rapport à ma fortune mais ça me gêne quand-même un peu de prêter de l'argent à une inconnue.

Soudain, elle se met à pianoter sur son portable sans lâcher le soutien-gorge qu'elle tient dans l'autre main : « Voilà, j'ai programmé le virement, vous n'avez plus qu'à le valider. » Elle ajoute en me tournant le dos : « Si vous êtes d'accord, bien-sûr ! »

Je reçois effectivement une notification dans la foulée me demandant de confirmer mon opération. J'avoue que je suis un peu déboussolé. La logique voudrait que j'accepte ce virement mais je suis toujours un peu réticent. Est-ce que je peux faire confiance à cette fille que je connais depuis quelques jours seulement? Est-ce que je lui rends service d'ailleurs en lui prêtant cette somme? D'un autre côté, pourquoi garder cet argent sur mon compte alors qu'il pourrait faire le bonheur d'une jeune étudiante? Je ne sais plus trop quoi faire...

C'est alors que le petit haut que portait Paméla se met à voler avant d'atterrir à mes pieds. Je la vois passer son bras dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge qui tombe ...

... au sol à son tour. Puis, elle revêt à la place celui beaucoup plus affriolant qu'elle tenait dans sa main. Enfin, elle se retourne vers moi et je manque de tomber à la renverse.

« Qu'est-ce vous pensez de celui-ci? » me demande-t-elle comme si j'étais une vieille copine. « Il va bien sur moi? »

Soudain, tout se brouille dans mon esprit. Paméla en soutien-gorge au milieu de toute cette lingerie érotique, c'est trop pour moi. Je suis en train de craquer littéralement. Je ne peux pas me fâcher avec cette fille. C'est impossible ! Pas pour quelques malheureux euros... Je dois absolument continuer à la voir ! Il faut qu'elle me fasse encore bander comme c'est le cas en ce moment.

Je lui réponds d'une voix émue en validant l'opération : « Il vous va très bien et je viens de valider le virement. »

Il me semble déceler une petite larme dans ses jolis yeux lorsqu'elle s'approche pour m'embrasser sur le front : « Vous êtes le meilleur, Benjamin ! » Mais l'émotion ne dure jamais très longtemps chez elle : « J'ai un coup de fil urgent à passer ! Ça vous dérange si je vous demande de remettre tous ces sous-vêtements dans les sacs et de les poser dans ma chambre? »

Elle attend que je lui dise non de la tête et s'éloigne en me faisant au revoir avec sa main. Une fois les sacs posés dans sa chambre, je rentre chez moi avec les couilles pleines mais soulagé de cinq mille euros.

* * *

C'est avec une infinie tristesse que j'attaque mon quatrième jour sans voir l'ange blond. ...