Ch. 3 Où je perds le contrôle - Histoires de Sexe

Ch. 3 Où je perds le contrôle

Le lendemain matin, je taille des arbustes dans mon jardin lorsque la Mini Cooper se gare dans la rue. Paméla descend de la voiture et m'aperçois juste avant de sonner chez moi. Elle porte un top léger qui laisse une épaule dénudée et un short en jean serré avec des ballerines qui lui confèrent une allure de vacancière.

J'ai tout juste le temps de la saluer poliment qu'elle m'interpelle d'une manière assez vive : « Ça tombe bien, je voulais vous voir Benjamin. Mon évier est bouché, est-ce que vous pouvez faire quelque chose pour moi? »

« Ben, ça ne doit pas être trop grave ! Je prends ce qu'il faut et j'arrive... »

Le temps de récupérer quelques produits ainsi qu'une ventouse et je débarque chez elle. Elle est en train de déballer ses achats du matin que je n'ai pas le temps de voir puisqu'elle m'amène immédiatement à la cuisine. L'évier est effectivement bouché mais c'est pas catastrophique. Je doute d'ailleurs qu'elle ait eu le temps et surtout l'occasion de le boucher elle-même et je pense que ça date plutôt de la grand-mère Lambert. Quelques minutes suffisent pour en venir à bout. Je laisse couler un peu d'eau chaude et j'en profite pour me laver les mains.

Dès mon retour au salon, je reste bouche bée devant le canapé entièrement décoré de lingerie fine. Il y a des culottes, des strings, des soutien-gorge, des combinaisons, des bas et même un porte-jarretelles. Au moment où je vais lui annoncer que son évier est débouché, Paméla prend un soutien-gorge et le ...

... plaque sur sa poitrine : « Vous aimez, Benjamin? Est-ce que vous trouvez que ça me va bien? »

Je bafouille tandis que mon sexe devient tout fou : « C'est très beau, mademoiselle Duval et ça vous va à merveille ! »

De toute façon, je pense que même vêtue d'un sac à patates, elle ferait bander un mort. Aussi, je vous dis pas l'effet que doit produire sur elle ce truc à balconnet et dentelle ! Je me demande d'abord où elle a trouvé l'argent pour s'acheter tous ces dessous, puis je me dis que celui qui va profiter de ces douces parures a bien de la chance. Elle refait le même geste avec le reste de sa lingerie sexy et attend à chaque fois que j'acquiesce du menton pour passer au sous-vêtement suivant. Comme j'en peux plus de bander pour rien, je décide de mettre fin à ce défilé de lingerie improvisé.

« Vous avez très bon goût mademoiselle Duval ! Au fait, en parlant de dépenses, vous avez eu le temps de regarder mes comptes? »

« Mon dieu, c'est vrai, vous faites bien de m'en parler ! » sursaute-t-elle sans s'arrêter d'admirer ses emplettes. « En fait, j'ai pas encore eu le temps de tout étudier en détail mais j'ai pu avoir une vue d'ensemble. »

Paméla étire doucement l'élastique d'une ravissante culotte et me la montre comme un trophée avant de poursuivre : « J'ai pu constater que vous n'étiez pas à plaindre et je me suis dit que vous pourriez me prêter ces fameux cinq milles euros qui me remettraient à plat. » Elle marque une courte pause en échangeant la culotte ...