1. Salon de coiffure pour dames


    Datte: 26/12/2025, Catégories: #collaboratif, #personnages, fff, coiffure, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: ClubAA, Source: Revebebe

    ... l’artiste Gudrun est efficace. Je ne peux pas dire que j’aime mieux la fille en noir quand elle sort : son nouveau look me hérisse autant que sa coiffure l’est, mais une cliente est une cliente, je ferai abstraction. Elle, je la vois bien avec du fer, des aiguilles… et de l’amour, bien sûr…
    
    Le soleil s’est couché et la nuit est sur le point de s’installer. L’heure de fermeture du salon approche, et avec elle l’espoir de découvrir l’identité de l’homme au gros sexe.
    
    Cachées derrière les containers à poubelles, à quelques pas du salon, les cinq femmes sont excitées comme des puces. Prise par le jeu et sans s’en rendre compte, chacune à sa manière a baissé la garde. Les barrières sociales tombées, ne reste plus qu’une bande de copines partageant le même moment de complicité.
    
    Marie-Astrid s’est décoincée et pouffe comme une petite folle. Conception, quant à elle, a troqué son humour provocateur, avec un sourire empreint de tendresse pour ses sœurs d’un soir. Il en va de même pour la jeune Ting Ting qui semble vivre avec délice ce petit moment de folie, sous les yeux amusés d’Erika qui, l’espace d’un instant, ne voit plus en ses femmes que les amies qu’elle aurait tant aimé avoir. Il en faut parfois peu, se dit Émilie, pour que de parfaites inconnues s’allient le temps d’une soirée, et oublient leur quotidien afin de vivre une aventure, si futile soit-elle.
    
    Et puis, une ombre apparaît au coin de la rue…
    
    — Chuuut, les filles ! Voilà quelqu’un ! s’exclame ...
    ... Conception.
    
    Un homme, dont la silhouette a traversé la lumière du réverbère, vient de s’arrêter devant la porte du salon.
    
    — On le tient ! On le tient ! chuchote alors Marie-Astrid, dans un rictus hystérique.
    — Regardez ! En voilà un deuxième !
    
    Pointant du doigt la deuxième ombre en approche, Erika ne peut réfréner un frisson d’excitation.
    
    — J’y vais ! Celui-là, je m’en occupe ! annonce la jeune asiatique.
    
    La main d’Emilie la retient juste à temps par le poignet.
    
    — Non, ne bougez pas… Regardez… là ! ajoute-t-elle.
    
    Sous le regard de cinq paires d’yeux médusés, une troisième ombre rejoint les deux premières devant la façade du salon de coiffure, capturant toutes les attentions.
    
    Comme une seule femme, les cinq complices se penchent imperceptiblement pour mieux entendre la conversation lunaire qui vient de débuter :
    
    — Ed ? C’est toi ?
    — Bien sûr que c’est moi ! Mais vous, qu’est-ce que vous fichez là !
    — Comment ça, « qu’est-ce qu’on fiche là » ? T’es pas gonflé, Jack ! Je pourrais te retourner la question.
    — Eh bien, je vais te le dire : je suis venu voir Gudrun.
    — Quoi ? « voir Gudrun » ? Je vous avais pourtant bien dit de ne pas y toucher. Elle est à MOI !
    — Ben tient… et pourquoi donc ?
    — Parce que c’est moi qui ai eu l’idée du mot !
    — Tu parles ! Tu l’as recopié à partir de celui qui circulait dans ta résidence !
    — Eh oh, vous deux ! Vous oubliez un peu qui a dû aller le glisser dans sa boîte aux lettres, parce que les deux poules mouillées que vous ...