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Salon de coiffure pour dames
Datte: 26/12/2025, Catégories: #collaboratif, #personnages, fff, coiffure, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: ClubAA, Source: Revebebe
... assortie avec son tailleur. Je profite d’aller suspendre la mienne pour glisser dans sa poche ma carte, avec mon téléphone et quelques lignes anodines et troubles qu’elle saura forcément comprendre si elle est concernée. Alea jacta est ! Et l’Espagnole, qui feuillette ces petits fascicules qui ont l’air assez croustillants ? Je profite qu’elle remplace la « Mâdâme » sur le fauteuil et se fait shampouiner, pour les parcourir à mon tour. Bingo ! Ce sont des histoires un peu olé olé, et vu le sourire de l’Espagnole qui les lisait, je tiens une autre cliente ! Mais… elle conseille à la patronne d’en profiter… Quelle mauvaise idée : c’est chez moi qu’elles doivent venir ! La salope ! Quoi ? Elle veut rester pour filmer ? Ah non alors ! Carton rouge ! Je vais finir par craquer et l’inviter tout de go à une solution plus saine. Reste à voir comment l’approcher. Une espèce de sauvage – une jeune couverte de noir, plus gothique que ça, tu meurs – vient d’entrer. La provocation personnifiée ! Elle pourrait bien être ma concurrente qui vient constater l’effet de son mot et prendre les commandes. Je vais l’avoir à l’œil. Mais je n’ai plus beaucoup de temps : il n’y a plus qu’une cliente avant moi, une Chinoise. En photo, on la jurerait photoshopée pour être aussi jolie. Aspect fragile, mais méfiance… La chine, c’est le respect, la maîtrise de soi… Elle, c’est les contraintes qui lui plairaient, je me vois déjà l’attacher tendrement sur ma table recouverte de satin juste pour ...
... elle, nue et jambes écartées à plat dos, la faire jouir de caresses avec une plume ou une lanière de soie jusqu’à ce qu’elle crie d’arrêter. J’adore ça. Le faire et le subir, bien sûr. Cette beauté exotique va proposer son aide à « Gudrun ». J’ai au moins appris le prénom de la patronne, mais elle ne m’intéresse pas, vu ses réactions. Ou alors elle cache bien son jeu. Quand la Chinoise revient s’asseoir, après avoir assez énervé Gudrun, la fille en noir lui donne un papier ! Putain, j’en ai la preuve : c’est elle qui recrute avec MA méthode ! Je peux difficilement lui faire la tête au carré : elle est plus grande que moi, plus jeune aussi. Merde. Gudrun appelle déjà la suivante : « Mademoiselle Tsouanne ». Il ne reste que la fille en noir et moi. Je l’examine discrètement, elle n’arrête pas de surveiller la Chinoise dans le fauteuil, les yeux brillants. Ne tenant plus, je me rapproche d’elle, malgré une certaine appréhension, et lui demande à voix basse : — Il me semble que vous avez montré un papier à votre jolie voisine. — Ça ne vous regarde pas, répond-elle sèchement. — Ça pourrait. Si c’est le même que celui qui circulait, c’est un faux, un plagiat. — Ah ? fait-elle, si étonnée que j’en conclus qu’elle n’en est pas l’auteure. Pas de Bol, Gudrun l’appelle en me précisant que je passe juste après. Je lui tends à toute vitesse ma petite carte en lui chuchotant : — Appelez-moi, je vous en dirai plus. Il ne me reste qu’à patienter, assez peu parce que ...