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Salon de coiffure pour dames
Datte: 26/12/2025, Catégories: #collaboratif, #personnages, fff, coiffure, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: ClubAA, Source: Revebebe
... par excellence. Ses yeux noisette en amandes et ses traits si fins l’auraient presque fait passer pour un ange. Mais ce calme apparent cachait un dragon… Ceinture noire 3ᵉ Dan de kung-fu, on pouvait dire que Ting Ting savait se défendre. Si son oncle Xiong avait su l’initier à cet art depuis toute petite, c’est toute seule qu’elle avait gravi les grades un à un par la suite, pour en arriver là où elle en était. Cette discipline l’avait forgée année après année pour en faire la jeune femme qu’elle était aujourd’hui : une main de fer dans un gant de velours. Malgré cette maîtrise d’elle-même et cette force qui la caractérisait, Ting Ting gardait pourtant en elle un plus grand secret, une faille capable d’étioler sa confiance en elle : Ting Ting n’avait jamais connu… le sexe. En d’autres termes, l’évocation même d’un membre viril pouvait lui faire perdre tous ses moyens. Et c’est parfois avec envie qu’elle observait ces autres filles, si futiles et si superficielles, mais qui possédaient en elles le secret du rapport charnel. Fond musical… Fond musical… De plus en plus fréquemment, la douce et respectueuse Ting Ting devait lutter contre le comportement plus hardi de Tagada. Elle éprouvait le désir de quitter cette ville qu’elle ne comprenait pas. Partir et s’installer en Bretagne devenait un désir impérieux. Après en avoir lu quelques passages au hasard, Ting Ting Tagada reposa le roman d’une certaine Juliette G. Il s’agissait d’une histoire plutôt fade et ...
... sans trop d’intérêt. La jeune femme avait découvert récemment d’autres lectures et s’était entichée d’une auteure de grand talent, connue sous le nom de plume d’EdenPlaisirs. Ting Ting était venue plusieurs fois au salon de coiffure, mais uniquement pour se faire coiffer et couper les pointes de sa chevelure. Elle aimait également les shampooings aux senteurs qu’elle ne connaissait pas. Elle avait fini par apprécier Gudrun. Cette femme au caractère un peu sec ne mâchait pas ses mots. Le salon se remplissait maintenant de plus en plus. Chaque nouvelle cliente, plus atypique que la précédente, rendait l’atmosphère de plus en plus électrique. Et le mot qui circulait de main en main n’aidait en rien au retour à la sérénité, si chère à Ting Ting. Quand cette fille entra dans le salon, la jeune asiatique sentit que ses limites en termes d’acceptabilité avaient été atteintes. Vêtue de noir des pieds à la tête, les yeux noirs maquillés de manière outrancière et une coupe, mon Dieu… Cette fille était l’incarnation même de la provocation… tout l’inverse de Ting Ting. Comme un fait exprès, elle s’assit à côté de la jeune asiatique, non sans lui porter un regard plus appuyé que la bienséance ne le permettait. À l’atmosphère déjà excitée s’ajoutait maintenant la gêne. C’est alors que le fameux mot passa à proximité de la jeune Ting Ting. D’un regard affûté, elle en capta immédiatement les quelques phrases sur le papier. Mon Dieu ! Comment pouvait-on écrire de telles horreurs ? ...