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Salon de coiffure pour dames
Datte: 26/12/2025, Catégories: #collaboratif, #personnages, fff, coiffure, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: ClubAA, Source: Revebebe
... chaleureuses, puis leurs rapports étaient devenus guindés et parfois houleux. Ting Ting avait le caractère ombrageux de son défunt père, mais le respect des traditions et son éducation faisaient d’elle une enfant respectueuse des autres. Et surtout, elle restait pétrie de respect et obéissante envers sa génitrice, comme elle l’avait été avec son oncle. Prévoyante, la diplomate avait fait donner des cours de français à sa fille durant toute son enfance. Hormis cette intelligente initiative de l’époque, le rôle de mère lui était inconnu. Mei Tsouan, désemparée, se sentait incapable de gérer cette jeune femme soudainement tombée du ciel. Heureusement, Ting Ting apprit très vite à se prendre en main et finalement trouva sa nouvelle liberté agréable. Elle put entreprendre des études dès son arrivée en France et choisit de s’instruire dans le domaine du commerce international. Fond musical… La première déception de Ting Ting fut de trouver le riz sans saveur. Après quelques échanges avec son cher oncle Xiong, elle reçut bientôt des colis pour pallier cet inconvénient. Le jour de ses vingt-deux ans, Ting Ting s’était disputée avec sa mère, avant de se calmer et d’accepter d’attendre encore. Elle tenait à partir pour une visite de Brest. La ville de naissance de son père disparu trop tôt l’attirait avec une force qu’elle ne comprenait pas vraiment. — Très honorable mère ! Je patienterai donc pour vous plaire et vous montrer mon respect. Mais sachez que je sens ...
... bouillonner en moi la culture de votre époux… Je me sens aujourd’hui proche d’une région inconnue de moi… Breiz Atao ! Honorable mère… Ting Ting ne comprenait pas grand-chose des habitudes parisiennes. Si elle était allée à l’école et avait reçu des cours privés de langue, son éducation restait celle d’une paysanne des rizières chinoises. Fond musical… Elle parlait parfaitement la langue de ses nouveaux amis, mais la jeune femme ne comprenait rien à ce qu’ils nommaient « humour à la française ». La première cible de cet humour fut son prénom. Elle avait conscience que Ting Ting pouvait être vu comme amusant ou ridicule pour les Français. C’était pourtant son patronyme qui avait amené au surnom dont on l’affublait ensuite. Pour ses camarades, Tsouan était d’abord devenu Tsouan-Tsouan, avant de passer à tsouin tsouin. Et de là, ses proches s’étaient mis à appeler Ting Ting… Tagada ! Et bien sûr, la jeune femme n’y avait rien vu de compréhensible. L’humour français lui paraissait très complexe. La jeune Asiatique avait découvert d’autres choses, dont l’une l’avait réellement surprise. Ses amis, filles comme garçons, lui firent vite comprendre qu’elle était très belle. Ting Ting, jeune Chinoise, douce et naïve, n’avait jamais pensé être jolie. Tagada, Française, curieuse et en quête de découvertes, chercha très rapidement à en savoir plus sur cette révélation. De longs cheveux noirs, un visage particulièrement mince, Ting Ting cochait toutes les cases du charme asiatique ...