Les étés de Charlotte Ch. 03 - Histoires de Sexe

Les étés de Charlotte Ch. 03

... deux dernières années parsemées de batailles farouches avec les deux langues perverses de mes collègues est loin de me faire triper. Comme je vous l'ai déjà dit, je n'apprécierais pas faire une sortie de route et prendre un platane si prêt de la ligne d'arrivée.

Rompre cette relation veut aussi dire quitter la station balnéaire, car il a été clair, je ne ferai plus partie du who's who de son entreprise. Et vu son aura dans le coin, je pense qu'il est capable de me fermer toutes les éventuelles portes de boulot qui se présenteraient. Donc par un simple effet de domino, je serai obligée de quitter les soirées rigolade et les bons moments plage avec ce groupe d'amis où je me sens si bien, de quitter les effets si bénéfiques de Mattéo lorsque je me réfugie sous ses coups de langue experts qui m'emmènent au Nirvana après après avoir joué à la statue grecque dans le bureau de Thrucck, de quitter les parts de savoureux gâteaux que ma mamie logeuse laisse régulièrement à l'entrée du Mobil-home pour mon petit déjeuner, de quitter l'équipe des Touches à tout alors que tout se passe à merveille.

En vous énumérant cette longue liste des bye-bye je constate que mon ratio perte et profit sera bien négatif. Mais alors si je fais des efforts et continue cette relation, où sont mes limites? Est-ce que cette autre longue liste des "oui, mais" peut encore servir? Que suis-je capable d'accepter et d'assumer pour conserver tous ces bons moments à côté?

Je vais arrêter de vous embêter ...

... avec mes petits problèmes de conscience, je crois que je vais aller embrasser Morphée plutôt que de me triturer le cerveau comme une forcenée. Je vous laisse avec votre bien-aimée et n'oubliez pas "Turlute avant d'aller au lit fait passer bonne nuit", comme le chante si bien Mes Souliers sont Rouges, moi je vais me contenter de mon pouce !

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Où il n'est pas agréable pour tout le monde d'aller au cirque - sodomiser en argot Comment vous résumer ce début de journée et vous retranscrire ce qui m'a mis dans un état pareil. Je devais au départ être confortablement installée dans un des bureaux à gérer les stocks en binôme avec Marc, le big-chef des stocks. Mais par un malheureux concours de circonstances, je me suis retrouvée à remplacer Marguerite portée pâle pour cause de poisson pas frais ou de baise trop intense la veille, la version officielle n'est pas encore confirmée, à l'une des caisses du magasin.

En soi rien de grave, si Thrucck n'avait pas prévu en même temps de tester la résistance de mes sens avec un baume perfide que les origines nébuleuses empêchent de figurer sur les présentoirs de votre sexe-shop de quartier. Il m'avait pour une fois donné rendez-vous avant ma prise de fonction, ce qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille.

À peine arrivée dans son bureau il m'est tombé dessus réclamant sans attendre la mise à l'air de mes atouts les plus intimes. L'impatience étant l'un de ses plus grands défauts avec celui de la mise en route souvent trop ...