Les étés de Charlotte Ch. 03 - Histoires de Sexe

Les étés de Charlotte Ch. 03

... œuvre et les dernières touches artistiques apportées, il part refaire un brin de beauté à sa biroute dans la petite pièce annexée à son bureau aménagée comme une petite salle de bain. Je garde la pose refrénant la folle envie d'aller plonger ma tête dans son lavabo plein d'eau chaude pour me débarrasser de mon masque de beauté.

Lorsqu'il revient, sa semence a coulé un peu sur mon sein gauche. J'amorce un début de mouvement pensant la séance terminée en le voyant s'asseoir à son bureau, mais un claquement de doigts vient me rappeler à l'ordre. Le "pas bougé" qui l'accompagne est loin d'être littéraire, mais il a l'avantage d'être très clair.

Après une bonne heure à sécher en sentant son infect foutre pénétrer tous les pores de ma peau et à rêver d'une bonne douche, il vient déposer entre mes jambes un billet de vingt euros indiquant la fin de mon service.

Même si je viens une nouvelle fois de doubler de salaire, j'évite de sauter de joie et, comme Amélie, je ne demande pas mon reste et me carapate sans attendre pour aller réaliser mon rêve et me débarrasser de cette crème de nuit. Car, comme le spécifie la dernière enquête de Santé magazine lu en attendant de passer entre les mains de ma gynéco, le sperme, même après un séjour de longue durée, n'a aucun effet bénéfique sur la peau !

Si la découverte d'Amélie n'est en soi pas une mauvaise nouvelle, ça veut dire que je ne suis pas le seul jouet de ce détraqué sexuel (!), elle n'en résout pas moins mon problème. Je ...

... suis encore très indécise sur les suites à donner à cette relation qui ne cesse de dériver vers des contrées qui m'effraient.

Si je me suis laissée aller à accepter la proposition de ce maniaque du gourdin, c'était au départ pour moult raisons que je vous ai déjà évoqués. Son chantage d'ado prépubère n'en était qu'une partie. Je m'étais imaginé quelque chose de simple, du style baise à la papa de temps en temps lorsque les hormones de ce tas de graisse l'auraient démangé un peu trop. Un classique quoi, qui n'engagerait pas à grand-chose et ne me demanderait pas beaucoup plus d'effort que de supporter ses kilos sur mes endosses.

Là on est passé dans un autre monde, on fait dans le bizarre, dans le violent, dans le sérieux. On navigue dans le pervers de la mornifle, dans l'excité de la baguette, dans l'amateur de sensations fortes. Il commence à me faire réellement peur ce maniaque de la badine et l'état des fesses d'Amélie hante quelque peu ma mémoire.

Je ne sais plus trop sur quel pied danser. Je ne sais pas si je peux continuer à jouer cette partition de la soumise qui commence à se profiler. Je ne sais pas si je peux faire évoluer les choses, si j'en ai envie, ou le pouvoir tout simplement. Je peux toujours partir, vous me direz, la porte est toujours grande ouverte et cela n'aurait pas vraiment de conséquence par la suite.

Seuls mon honneur et mes études pourraient être touchés. Pour le premier je m'en arrangerais, mais pour les études ... j'avoue qu'imaginer mes ...