Les étés de Charlotte Ch. 03 - Histoires de Sexe

Les étés de Charlotte Ch. 03

Les étés de Charlotte - Acte 3

Les mélos d'Amélie

Bip, bip, Thrucck, bip, bip, Thrucck ... P... de portable ! Je finis pour ouvrir les yeux et me relever un peu comateuse de ce confortable transat qui a accueilli ma trop courte micro sieste. J'ai fini un peu en avance aujourd'hui et me suis accordée une petite pause avant d'aller voir mon bourreau.

J'étais en plein rêve. Enfin plutôt plus proche du cauchemar ! J'étais entre les mains d'une chose gélatineuse digne de figurer dans un de ces mangas japonais vicieux. Elle profitait de mes atouts avec ses nombreux longs et gluants tentacules. Beurk ! Le pire c'est que cette chose informe n'avait qu'une paire d'yeux ressemblant à ceux de Thrucck ! Vous croyez aux prémonitions vous?

Lorsque j'arrive dans le bureau de ce Bibendum sur patte que je n'ai pas revu depuis ma cuisante fessée, je découvre avec stupéfaction une jeune femme dans mes âges attendant les mains sur la tête dans un coin de la pièce. Son pantalon et sa culotte descendus sur ses chevilles me permettent d'admirer une jolie paire de jambes et un magnifique fessier rebondi mis en valeur par une légère cambrure.

Le tableau serait splendide pour tout amateur de David Hamilton si ce postérieur ne comportait pas quelques zébrures bien rouges. Certaines de ces nombreuses stries, très certainement récemment faites par une badine féroce, semblent avoir marqué profondément les chairs fraîches de la jeune femme.

Un rapide coup d'œil sur le bureau du maître ...

... des lieux me fait repérer la vile cravache responsable de cette sadique décoration. Elle est posée négligemment dans un angle étrangement vide de ce bureau rempli de piles de dossiers. Elle semble presque mise en évidence. Je me demande si c'est à l'attention de la jeune femme pour lui rappeler la cause des douleurs de ses belles fesses où bien à la mienne pour m'indiquer le désagrément encouru d'un comportement qui se voudrait trop rebelle?

La source de motivation en tout cas fonctionne, car lorsqu'il me sort de ma torpeur contemplative par un "tu n'es pas encore déshabillée" d'un ton frôlant l'impatience et l'agacement, je m'empresse de déboutonner ma robe et d'ôter mes sous-vêtements. Je ne tiens pas à vérifier s'il sait se servir de son engin de torture.

Les séances de bronzage naturiste de ces derniers jours ont dû faire de l'effet, car je ne me sens nullement gênée de me mettre nue devant cette inconnue. Cela ne fait que trois ou quatre jours que je joue à l'étoile de mer tous les matins sur la plage du Petitpoilàl'air, mais j'ai déjà pris quelques belles couleurs. J'ai l'avantage de ne pas passer par la case rougeur, que du bonheur ! J'ai noté le regard de Thrucck qui a, d'un œil discret pendant ma mise à l'air, vérifié que ma poitrine entre autre avait bien changé de couleur.

Au ton sec et autoritaire qu'il emploie ensuite pour demander à celle qu'il nomme Amélie de se retourner, j'imagine qu'elle n'est pas en odeur de sainteté et qu'elle a dû passer un sale ...