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Les étés de Charlotte Ch. 03
Datte: 15/12/2025, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: cinolas, Source: Literotica
... pour le faire vibrer et recueillir dans ses plus lointaines racines ce plaisir qui ne cherche qu'à s'exprimer. Il ne faut que quelques instants pour que tous mes sens soient gorgés de frissons. Elle se rapproche, gronde, grossit, se répand dans tous les pores de ma peau, envahit mon cerveau pour ne faire plus qu'un avec tout mon être. Et lorsque, le bassin en avant à la recherche de mes doigts experts, j'accélère mes caresses pour aller à sa rencontre, elle explose telle une véritable tempête. C'est un véritable tsunami qui me traverse de part en part. L'une de ses vagues remonte tout le long de ma colonne vertébrale pour aller noyer les quelques neurones qui restaient encore valides et faire disjoncter totalement mon cerveau. Il est puissant, dévastateur, interminable et lorsque ma main continue à branler sans retenu mon clito, malgré sa sensibilité devenue presque douloureuse, elle déclenche de nouvelles vagues qui m'emportent naviguer dans un plaisir sans fin vers l'horizon. Lorsque je reviens de mon voyage à orgasme-land, après une absence indéterminée au compteur, je me découvre la main coincée entre mes cuisses serrées, à moitié allongée sur la table basse à mes côtés à la recherche d'un second souffle qui tarde à venir. Je ne pourrai jamais vous dire s'il valait vraiment la perte de mon dernier pucelage celui-là, mais purée c'est un des rares que vous laissez graver dans le top trois des voyages au paradis. Lorsque je remets les pieds sur terre, encore ...
... à moitié sur mon nuage, le corps vibrant des derniers spasmes, je retrouve la tête joviale de mon bonhomme Michelin en face de moi empestant toujours l'atmosphère avec son infect Churchill. Je l'avais complètement oublié celui-là ! Je crois avoir été pendant quelques minutes sur une autre planète ! - Continue à te caresser, m'ordonne-t-il en lâchant une bouffée. J'aurais pu chouiner et tenter de négocier une petite armistice devant l'état désastreux de ma tenue avec mes cuisses trempées par mon plaisir et le foutre de se pervers qui a réussi à trouver une sortie, mais je suis encore dans un état second et obéis docilement à sa directive. Ma main évite mon clito devenu pour les prochaines minutes une zone en travaux, trop sensible pour que je puisse y remettre le moindre bout de doigt et part m'aventurer dans ma boîte à bonheur. Même si le baume continue à travailler mes sens, il me faut beaucoup d'énergie pour retrouver la route de l'orgasme. Au bout d'un bon quart d'heure, je le croise au bord d'un chemin ombragé. Je m'arrête pour le faire monter et profiter d'un court moment de voyage en sa compagnie. Même si cette jouissance reste agréable, on est loin de ma première envolée, on est plus dans le banal, le commun, le routinier, le tout-venant. Après cette seconde jouissance je découvre un peu gênée une petite flaque de mon plaisir formée sur le sol entre mes genoux. Je ne suis pas à l'origine de cette débauche perverse, mais je suis quand même un peu honteuse ...