Les étés de Charlotte Ch. 03 - Histoires de Sexe

Les étés de Charlotte Ch. 03

... malgré cette barbarie sodomite qui a mis mon fondement dans tous ces états et mon cerveau qui combat de toutes ses forces cette libido qui revient m'envahir, mon corps lui est reparti à toute vitesse sur le chemin à la recherche du Graal. Ces longues heures de frustration n'ont pas été mises aux ordures et cette envie de jouissance est restée dans un coin bien caché attendant bien sagement que la tempête se calme pour ressortir le bout de son nez.

Je ne pensai vraiment pas être restée autant sur le fil du rasoir, cette nouvelle couche de baume vient de relancer la machine à mouille en seulement quelques minutes, je me dégoûte ! Un long filet de liquide gorgé de mon plaisir commence à couler entre mes cuisses et mes tétons me font presque mal à pointer comme des malades. Je mords mes lèvres gonflées et cambre mon corps à la recherche d'une main salvatrice.

La torture dure presque un bon quart d'heure sous les yeux avides de ce pervers qui se délecte de mes luttes internes. Le foutre de ce malotru a fini par se frayer un chemin à travers ma corolle dilatée pour venir s'étaler à l'intérieur de mes fesses. Mon cerveau a recommencé à s'embrumer pour ne laisser place qu'au seul désir d'orgasme. Alors qu'une grosse bouffée de chaleur vient de me traverser de part en part en me laissant au bord du gouffre, l'ordre claque !

- Caresse-toi !

Malgré le ton sec de cette directive, un raz de marée envahit ma tête. Même si cela fait un bon moment que j'attends cette ...

... délivrance, je tente de résister grâce à un petit reste de pudeur présent dans mes neurones en compotes à me jeter sans plus attendre sur mon clito. Je ne veux pas faire plaisir à ce gros porc en lui obéissant au moindre claquement de doigts !

Bon, d'accord, je suis faible et ne tiens vraiment pas longtemps et ma main droite rejoint sans attendre ma boîte à ouvrage pour jouer les pompiers de service alors que la gauche vient prendre mon téton pour jouer délicatement avec. J'ai sorti mon clito de sa tanière. Même si je le trouve un peu trop gros, dénotant de la finesse de mes lèvres, c'est mon péché mignon. Je suis une clitoridienne convaincue depuis quelques années maintenant !

- Regarde-moi connasse, ajoute-t-il alors que je commence à œuvrer d'une main experte sur ce bouton dur comme de la pierre.

Malgré l'excitation il m'est difficile de mater ce poussah. Je triche un peu en fixant mon regard sur la croûte de mauvais goût d'un artiste heureusement méconnu située juste au-dessus de son crâne. Je devais être réellement aux portes du nirvana, car il ne faut que quelques caresses savamment appuyées pour faire apparaître l'orgasme à l'horizon. Je ralentis un peu tentant de retarder quelques instants l'arrivée de cette petite mort.

Mais la journée a été trop dure et trop frustrante pour que le jeu ne soit vraiment profitable. Surtout qu'elle est toute proche cette jouissance, je la sens au plus profond de moi prendre naissance. Ma main se précipite à nouveau sur mon clitoris ...