1. Spectre


    Datte: 02/12/2025, Catégories: A dormir debout, Auteur: CDuvert, Source: Hds

    ... tu vas apprendre la morsure du froid. »
    
    Sur la commode, un lourd candélabre en argent massif se souleva de lui-même. Il lévita à travers la pièce, se balançant doucement, avant de s'approcher d'elle. Elara haleta, son souffle se transformant en buée. Le métal, chargé du froid surnaturel d'Alistair, se posa sur son ventre. Le choc fut brutal, une brûlure paradoxale lui fit arquer le dos contre les draps.
    
    « Tu sens ça ? Ce n'est que l'ombre de ce que je te ferais si j'avais encore un corps de chair. Je te marquerais de froid et de feu jusqu'à ce que ta peau ne soit plus qu'un parchemin racontant ma possession. »
    
    Le candélabre en argent, lourd et massif, semblait animé d’une vie propre, d’une volonté froide et implacable. Sous l’emprise d’Alistair, il glissa plus bas sur le corps d’Elara, son poids oppressant traçant un chemin glacial sur sa peau déjà hérissée de chair de poule. Chaque mouvement de l’objet était lent, délibéré, comme s’il savourait chaque centimètre de son épiderme qu’il profanait. Le métal, chargé d’un froid surnaturel, laissait derrière lui une sensation de brûlure, un mélange de glace et de feu qui faisait trembler ses muscles sous l’effort de l’immobilité imposée par ses liens de satin noir.
    
    Il descendit inexorablement, suivant la courbe douce de son ventre, s’attardant un instant sur le creux de son nombril, où il s’appuya avec une pression presque cruelle, lui arrachant un gémissement étouffé. Puis, il poursuivit sa descente, glissant sur le ...
    ... mont de Vénus, effleurant à peine le duvet sombre qui protégeait son intimité. Enfin, il s’insinua entre ses cuisses écartées, forçant ses jambes à s’ouvrir davantage sous la seule force de sa présence invisible. Le contact du métal contre ses lèvres intimes fut un choc brutal. Ses chairs sensibles se contractèrent violemment, un spasme involontaire qui fit monter un sanglot dans sa gorge. C’était une torture exquise, un mélange de douleur et de plaisir si intense qu’elle ne savait plus si elle voulait hurler ou supplier pour plus.
    
    Le bout du candélabre, un pied orné de volutes gravées, la sonda avec une précision perverse. Il poussait doucement, mais fermement, contre son entrée humide, déjà glissante de désir malgré la terreur qui lui nouait les entrailles. Le froid du métal contrastait violemment avec la chaleur de son corps, chaque pression envoyant des ondes de sensations contradictoires à travers ses nerfs. Elle sentit ses lèvres s’écarter légèrement sous la poussée, son corps trahissant sa volonté en s’ouvrant à cette intrusion inhumaine. La sensation était à la fois insupportable et enivrante, une violation par un objet inanimé, mû par la volonté perverse d’un mort qui semblait se délecter de chaque frisson qu’il lui arrachait.
    
    « Ouvre-toi pour moi », gronda la voix d’Alistair dans son esprit, un murmure rauque et impérieux qui semblait vibrer jusque dans ses os. « Écarte tes lèvres avec tes muscles. Laisse-moi voir l’intérieur de toi, ce velours rose et humide ...
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