1. Spectre


    Datte: 02/12/2025, Catégories: A dormir debout, Auteur: CDuvert, Source: Hds

    ... geste était brutal, presque mécanique, comme si Alistair cherchait à rattraper un siècle de frustration en un seul instant. Chaque pénétration était un assaut, un viol de son intimité par sa propre main, mais orchestré par une faim qui n’était pas la sienne. Elle sentit ses parois internes se contracter autour de ses doigts, un réflexe involontaire de plaisir et de défense.
    
    « C’est si serré, si chaud », grogna-t-il, sa voix rauque vibrant dans tout son être. « Ton con m’aspire, il me veut. Tu es faite pour ça, pour être baisée, pour être à moi. »
    
    Les mots crus, prononcés à travers sa propre bouche, la firent rougir de honte, mais son corps, ce traître, répondait avec une ardeur qu’elle ne pouvait nier. Ses doigts continuaient leur va-et-vient, plongeant plus profondément, plus vite, explorant chaque recoin de son intimité avec une frénésie désespérée. Elle sentait le plaisir monter, un plaisir brut, animal, qui n’avait rien de tendre ou de romantique. C’était une force sauvage, une vague qui menaçait de la submerger. Mais en même temps, elle percevait autre chose, une sensation parallèle, comme un écho dans son esprit. La frustration d’Alistair. Son désir infini, sa rage de ne pouvoir ressentir pleinement ce qu’il infligeait. Il la baisait avec ses propres doigts, mais il ne pouvait pas jouir. Il ne pouvait que voler des fragments de sensation, des ombres de plaisir, et cela le rendait fou.
    
    « Gémis pour moi », ordonna-t-il, sa voix devenant un grondement de ...
    ... colère et de besoin. « Gémis mon nom. Laisse-moi entendre que tu es à moi. »
    
    Elle ne put se retenir. Les sons s’échappèrent de sa gorge, des gémissements rauques, entrecoupés de halètements, tandis que ses doigts continuaient leur assaut implacable. Chaque mouvement était plus dur, plus profond, frottant contre des points sensibles qu’elle n’avait jamais osé explorer seule. La honte et le plaisir se mêlaient en un cocktail toxique, enivrant.
    
    « Alistair... ah... Alistair... » murmura-t-elle, sa voix brisée, à peine reconnaissable, un chant de soumission et d’extase.
    
    Il ricana à travers elle, un son cruel et triomphant qui résonna dans la chambre. « Oui, c’est ça. Dis-le encore. Dis que tu es ma chose, ma putain vivante. »
    
    « Alistair... je... je suis à toi... » gémit-elle, les mots lui échappant malgré elle, comme si sa langue était devenue un outil de sa domination.
    
    Le plaisir atteignit un pic insoutenable. Ses doigts, toujours hors de contrôle, trouvèrent son clitoris, le frottant avec une précision sadique, alternant entre des cercles rapides et des pressions brutales. Elle sentit son corps se tendre, chaque muscle se contractant, chaque nerf à vif. L’orgasme déferla comme une tempête, une explosion sensorielle qui la traversa de part en part. Ce fut une libération physique si totale, si violente, qu’elle perdit connaissance une fraction de seconde, son esprit s’éteignant sous l’intensité de la jouissance. Son corps trembla, secoué de spasmes incontrôlables, ses ...