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L'heure allemande
Datte: 24/11/2025, Catégories: #drame, #historique, #candaulisme, #Voyeur / Exhib / Nudisme, fh, fplusag, cocus, uniforme, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fsodo, Auteur: John Langlais, Source: Revebebe
... traita la petite blessure à la tête qu’il avait eu lors de son malaise. — Si tu continues comme ça, tu vas rebondir plus fort qu’avant, dit-elle. — Mais je te dis, n’y a rien de grave. — C’est juste le repos qu’il te faut… ah, je t’ai dit que Pierre ne reviendra pas ce week-end ? Il part en week-end avec Georges. — Ah, Georges, son pote de gauche qui aime Blum ! Ils ont des drôles d’idées, ces jeunes rouennais. Mais je ne veux pas m’énerver. — Non. Surtout pas ! Bon, je vais lire un peu et je vais avancer sur ma couture. Appelle-moi si t’as besoin de quelque chose. Jean-Louis attendit qu’Hortense eût fini de descendre l’escalier pour rouvrir sa bouche et fit sortir la pilule qu’il n’avait pas avalée. Il n’avait pas besoin d’un toubib pour dormir. * Il avait dormi un peu lorsqu’il entendit des chuchotements. Les oreilles aux aguets, il fit attention sans quitter le lit. — Il dort ? demanda Helmut, dans son accent allemand. — Oui. Avec ce que le docteur lui a donné, il va dormir comme un loir. — Le loir ? — Oui… ça veut dire en français « très longtemps ». — D’accord. Il n’entendra rien ? — Exactement. Je t’attendrai dans la chambre. Les voix cessèrent. Après, il y eut le son des pas qui montèrent l’escalier. D’un œil mi-clos, il vit la silhouette de Helmut qui rentra dans sa chambre. En même temps, il y eut le bruit de la porte de la chambre conjugale qui se ferma. Jean-Louis resta là, toujours au lit. Silence. Ensuite, la porte de la chambre ...
... d’Helmut s’ouvrit. La silhouette de Helmut réapparut. Mais cette fois, il était sans uniforme. Nu. Il marcha sur le palier et toqua à la porte de la chambre conjugale. Elle s’ouvrit. — Viens, dit Hortense. La porte se referma après le passage d’Helmut à l’intérieur. Silence à nouveau. — Que c’est gros ! dit Hortense. — Touche, murmura Helmut. — … Puis, Helmut dit : — À genoux… Ouvre la bouche… Nouveau silence de quelques secondes. Puis, dans un long soupir : —Ja… Pendant quelques minutes, tout ce que Jean-Louis put entendre fut la respiration du boche, jusqu’à ce qu’il dise : —Nein… pas encore.Komm Hortense… Sur le lit… Le parquet et le lit grincèrent un peu, avant que la voix d’Hortense ne prononce : — Han ! Oooohhhh… Hummm, c’est bon… — Bon ? — Oui. Vas-y… Ainsi s’ensuivit une succession de bruits, de halètements, de respirations, de bribes de paroles, de claquements de peaux. Jean-Louis entendit tout. Le plus dur était qu’il bandait depuis des lustres. Sous les draps, il se branla comme un fou. Les sons devinrent plus bruyants, plus rapides, plus intenses. Jean-Louis entendit les voix en alternance : — Oui… —Ja… — Oui. —Ja. — Oui… Ah oui… —Ja… — Ouiii… —Ja… Ja… Ja, Ja, Ja… Ah, mein Gott, jaââââ !!! — Ah oui !!!! Ouais, c’est bon… Ahhhgghhhh ! Ooohhhh ! Hôôô !!! … Oh, c’est partout ! Puis, le bruit d’un baiser, passionné. Jean-Louis aurait tout donné pour voir, même assis en silence sur une chaise en coin de la chambre. Il ...