1. L'heure allemande


    Datte: 24/11/2025, Catégories: #drame, #historique, #candaulisme, #Voyeur / Exhib / Nudisme, fh, fplusag, cocus, uniforme, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fsodo, Auteur: John Langlais, Source: Revebebe

    ... l’aîné, Jacques, il avait été mobilisé. Il avait été capturé lors de combats de son régiment et se trouvait actuellement prisonnier de guerre, quelque part en Allemagne.
    
    En semaine, donc, Jean-Louis, Hortense et Helmut mangeaient ensemble. Les repas se passaient, le plus souvent, en silence, les Français n’adressant la parole au commandant qu’un minimum. Ce n’était que dans le salon après le dîner que Helmut exposa ses opinions sur la France, sur l’Allemagne, et sur la guerre.
    
    — Au moins il est correct ! dit Hortense un soir après Helmut qui s’était couché.
    — C’est vrai… avoua Jean-Louis. Au moins, il est correct lorsqu’il est chez nous.
    
    *
    
    Il y avait des pénuries, certes, mais la vie quotidienne continuait. L’automne, c’était la moisson, il y avait des marchés, les commerces profitaient des nouveaux clients. Et la campagne commença de connaître les avantages du marché noir. Certes, le temps était morne, gris, avec l’arrivée du mois du novembre, les champs devenaient boueux, mais la commune jouissait d’une ambiance tranquillement agitée.
    
    Les troubles avaient commencé le 11 novembre. Jean-Louis constata qu’une gerbe avait été déposée aux pieds du Monument aux Morts. L’inscription sur la carte était la suivante :
    
    À la mémoire de nos morts pour la France, 1792-1940
    
    Le message était clair, et bien compris des Français. Fort heureusement, l’allusion à Valmy ne fut pas perçue par les Allemands.
    
    Peu après, Jean-Louis alla voir le médecin du village. Il ...
    ... lui avoua des problèmes de santé, des difficultés à trouver le sommeil, une perte d’appétit, un manque d’intérêt, une lassitude généralisée. Le docteur lui avait donné des conseils, des médicaments, mais sans pouvoir faire grand-chose. Parmi les plaintes qu’exprima Jean-Louis, il y avait le fait qu’il ne pouvait plus accomplir son devoir conjugal. Le docteur lui avait expliqué que ce n’était pas inhabituel pour un homme de plus de cinquante ans. Il lui suggéra d’ essayer une visite dans une maison close lors de sa prochaine visite à Rouen – ce que Jean-Louis essaya. La visite ne fut pas une réussite, car il n’avait jamais ressenti le moindre désir d’une érection tout au long de son passage.
    
    Au début décembre, ils dînèrent ensemble à trois lorsqu’un soldat allemand arriva à la maison, demandant la présence immédiate du commandant, car il y avait une bagarre entre deux soldats chez une ferme dans la commune, l’un ayant tiré sur l’autre. Jean-Louis et Helmut se rendirent ensemble sur place. Il s’agissait d’une ferme tenue par une veuve âgée d’une cinquantaine d’années et de ses deux filles, toutes les deux adultes, l’époux ayant décédé deux ans auparavant d’une pneumonie, et le fils étant prisonnier en Allemagne. En arrivant sur la scène, Jean-Louis remarqua que les trois femmes n’étaient pas habillées de manière particulièrement chaste. Au bout de l’enquête, il semblait que les trois femmes étaient toutes très bien connues par les soldats allemands, en se prostituant pour ...
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