1. L'heure allemande


    Datte: 24/11/2025, Catégories: #drame, #historique, #candaulisme, #Voyeur / Exhib / Nudisme, fh, fplusag, cocus, uniforme, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fsodo, Auteur: John Langlais, Source: Revebebe

    ... de Rouen. Je vous ai vu par le trou de serrure.
    
    Helmut se redressa.
    
    — Je nie, le plus fermement possible… Vous avez, certes, une très belle femme, mais je pense que votre état est… altéré.
    — Rien du tout. Je suis toujours lucide. Je voudrais vous dire que je sais que je suis un mauvais mari. Je ne satisfais pas Hortense. C’est pourquoi… je veux que vous continuiez de baiser avec elle.
    — Je… Vous vous trompez…
    — Non. Je ne me trompe pas. Il y a juste quelques conditions. Premièrement, je ne veux pas qu’elle sache que je suis au courant. Deuxièmement, je veux avoir la possibilité de vous voir, de vous entendre. Troisièmement… je veux savoir pourquoi elle veut coucher avec vous.
    
    Helmut hésita, gêné. Il répondit :
    
    — Elle veut le retour de votre fils qui est en Allemagne.
    — C’est ce que j’avais pensé.
    — Nous espérons voir revenir tous les prisonniers français ici prochainement. Mais pour ça, il faut notre victoire contre les Anglais. Là, tout le monde pourra rentrer chez lui.
    — Et vous en Allemagne.
    — Oui.
    — Sans Hortense ?
    — Oui. Elle est votre femme.
    — Et je suppose que l’armée allemande ne permet pas que ses soldats épousent des Françaises ?
    — Bon… c’est la guerre. Comme vous aviez dit en parlant des tranchées. Mais tout ça, c’était une erreur. Mais dans la nouvelle Europe…
    — Je crois en la France, commandant. Pas l’Europe. Vous n’allez jamais convaincre les Français autrement.
    — Qu’est-ce que vous voulez dire ?
    — Ce que j’ai dit. C’est tout. Je suis ...
    ... normand. Nous sommes simples. Nous voulons toujours dire ce que nous disons. Toujours. Mais nous montrons rarement ce que nous pensons. D’ailleurs, par le passé, nous avons conquis l’Angleterre. Je peux vous dire que ce n’est pas facile. Et nous, les français, il nous fallut longtemps pour les repousser. Mais on repousse toujours.
    — Vous voyez, cela va arriver à la fin ! Vous êtes convaincu comme moi.
    — Je n’ai jamais dit ça. D’ailleurs, je ne verrai pas la fin. Peut-être pas vous non plus.
    — Pourquoi ?
    — Parce que c’est la guerre. On meurt toujours. Allez, laissez-moi dormir. Mais je vous laisse occuper de ma femme. Carte blanche…
    
    Et Jean-Louis se mit à dormir. Helmut prit congé.
    
    *
    
    Le même soir, Jean-Louis mangea sa soupe au lit, tandis que Helmut et Hortense prirent leur dîner dans la salle à manger au rez-de-chaussée. Hortense le rejoignit après le repas.
    
    — Tu vas mieux déjà, dit-elle.
    — C’est normal, le docteur avait dit que ce n’était pas du tout grave.
    — Mais il faut te reposer…
    — Se reposer… plus facile s’il n’y avait rien à faire.
    — Les adjoints peuvent s’occuper de la mairie si c’est ça qui t’inquiète, et Marcel prend soin de la ferme. Tout sera là et fonctionnera bien quand tu iras mieux.
    
    La porte de la maison se ferma en bas.
    
    — C’est Helmut ?
    — Oui, répondit Hortense. Il y a une patrouille ce soir quelque part et il revient tard dans la nuit. Voici, tes médicaments.
    
    Elle lui tendit les pilules, qu’il avala avec de l’eau. Ensuite, elle ...
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