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Lecture à voix basse
Datte: 24/11/2025, Catégories: #psychologie, #érotisme, #volupté, #rencontre, #personnages, #occasion, #Voyeur / Exhib / Nudisme, #Voyeur / Exhib / Nudismeitionniste, #masturbation, #BDSM / Fétichisme, #lieupublic, collection, noculotte, BDSM / Fétichisme Auteur: L'artiste, Source: Revebebe
... Dentelle fine. Une ouverture en forme de larme sur le haut du pubis. Paul prit son temps, chercha ses mots. — Une chatte de guerre froide. Tout est visible, mais rien ne s’explique. Les lèvres sont là, mais le clito ne se livre qu’en cas de danger. Dessous… il y a peut-être une cicatrice. Peut-être une histoire, mais surtout, un accès codé. — Faux, dit-elle simplement. Paul fronça les sourcils. — Faux ? — Ce tanga, c’est celui que je mets quand je suis en retard… et que je veux jouir en marchant. Silence. — Tu n’as pas su lire, c’est normal. On ne traduit pas tous les dessous de la même manière. Elle en prit un autre. Beige, fin comme une confidence. Taille basse. Paul se pencha légèrement. — Timide, mais curieuse. Elle se cache derrière une dentelle qu’elle aurait pu tisser elle-même. Elle ne cherche pas à jouir vite. Elle veut qu’on la rêve avant de la toucher. Naïa ferma les yeux. Souffla : — C’est un oui. Elle baissa le string. Les lèvres brillaient, une fine couche d’humidité les recouvrait. Naïa déclara : — Dernier essai. Elle attrapa un sous-vêtement presque invisible. Couleur peau, filet sans couture. Un fantôme de lingerie. Elle l’enfila, puis croisa les bras. Paul fixa longtemps avant de se lancer : — Ce tissu ne dit rien. Il laisse croire qu’il y a peu à lire, mais dessous, il y a une chatte en attente d’un mot juste. Elle s’approcha, tout près, ôta le string d’un seul geste, le posa sur la bouche de Paul comme un ...
... bâillon de soie, puis murmura : — Tu peux jouir, maintenant. Mais sans toucher. Il gémit. Fort. Le sperme jaillit dans son pantalon en à-coups violents. Un orgasme douloureux, contenu trop longtemps. Il ferma les yeux. L’odeur de Naïa, sa chatte, sa mouille, le tissu… tout explosait en lui. Quand il les rouvrit, elle était toujours là. Nue. Calme. — Demain, dit-elle, ce sera mon tour. Je te lirai. Et je déciderai… si je t’imprime. Paul était nu. Pas seulement sans vêtements, il n’avait plus de masque. Assis sur un coussin, les cuisses ouvertes, le sexe en repos, encore vibrant de la veille. Naïa tournait autour de lui. Elle avait enfilé une robe en lin, fendue haut. Rien en dessous. Elle tenait un pinceau dans sa main gauche. Cette fois, c’était Paul, la page blanche. — Tu sais ce que tu es, Paul ? susurra-t-elle. Il ne répondit pas. — Tu es un chapitre. Ton torse est un titre mal aligné. Tes bras, des parenthèses trop grandes. Et ta queue… un paragraphe sans ponctuation. Elle s’agenouilla devant lui. — Préface : ne pas juger trop vite. Un frisson le traversa. Elle effleura sa clavicule, y murmura une phrase : — Là, c’est ton incipit. L’endroit où tu commences à bander. Toujours. Elle avait raison. Son sexe réagit aussitôt. Lentement, mais sans ambiguïté. Elle le frôla du bout des doigts. — Ton gland est une métaphore. Il croit qu’il sait… mais il ne fait que deviner. Elle se pencha, respira. Pas de contact, juste l’odeur. — Tu as ...