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Lecture à voix basse
Datte: 24/11/2025, Catégories: #psychologie, #érotisme, #volupté, #rencontre, #personnages, #occasion, #Voyeur / Exhib / Nudisme, #Voyeur / Exhib / Nudismeitionniste, #masturbation, #BDSM / Fétichisme, #lieupublic, collection, noculotte, BDSM / Fétichisme Auteur: L'artiste, Source: Revebebe
... histoire. Et parfois, je n’en mets pas. Pour des raisons très précises. Paul déglutit, difficilement. — Tu veux… que je… ? — Que tu les devines, oui. Elle se leva, et lissa sa jupe d’un geste tranquille. — Demain. Même endroit, même heure. Toi, tu me regarderas. Et tu noteras. Elle fit un pas, puis se retourna : — Ah, et… Paul ? — Oui ? — Interdiction de te branler ce soir. Et elle s’éloigna. * Paul avait mal dormi. Son sexe l’avait supplié toute la nuit. En vain. Il avait tenu bon pour être plein. D’images, d’envies, de jus contenu. Naïa avait exigé la retenue, il s’y était plié strictement. 16 h 02. Même banc, même lumière dorée d’après-midi. Il sortit son carnet, le posa sur sa cuisse, stylo prêt. Elle arriva à 16 h 09, pile, et lui sourit. Jupe noire, droite. Talons plats. T-shirt écru sans soutien-gorge. Paul sentit son cœur accélérer. — Devine, dit-elle simplement. Il la regarda. Les plis ne trahissaient rien. Tissu fluide. Pas de ficelle, pas de relief. Il nota : Elle lut, et rit tendrement. — Tu rêves trop fort, Paul. Elle fit un tour lent sur elle-même, s’assit à ses côtés et releva la jupe. À peine. Le bord d’un tissu beige apparut. Tout simple, tout net. Puis elle écarta légèrement les jambes. Juste assez pour que l’arrondi du sexe se dessine sous le coton tendu. — Il peut arriver que les poètes qui fantasment trop fort… perdent momentanément la vue. Elle pencha la tête, un sourire aux lèvres. — Je ...
... vais t’aider à la retrouver. * Le lendemain, elle revint. Jupe en jean cette fois. Plus épaisse. Moins docile. Paul observa. Concentré. Elle hocha la tête, le regard amusé. — En progrès. Puis elle souleva un pan de tissu. La dentelle était violette. — Pour le reste… tu es effrayamment précis. Alors qu’elle se levait, Paul aperçut un filet de mouille brillant sur l’intérieur de sa cuisse. * Le jour suivant, elle portait une robe longue, fluide, imprimée. Aucun bord de tissu visible. Silence textile. Elle se pencha vers lui, ses cheveux frôlant son épaule. — Viens chez moi. — Tu… quoi ? — Cette fois, tu es trop juste pour être ignoré. Elle lui tendit la main. — Pour découvrir la suite. Et surtout : pour me lire à voix haute. Il lui emboîta le pas, le carnet dans la poche, le sexe en embuscade au bord de l’implosion. L’immeuble était ancien. Escalier en bois qui craque, murs épais aux angles arrondis, odeur de jasmin mêlée à celle du linge chaud. Elle habitait au troisième. Sans ascenseur. Paul monta les marches comme on gravit un rite. Il n’avait jamais été aussi dur sans espoir immédiat d’éjaculer. Naïa ouvrit la porte, et s’effaça pour le laisser entrer. Un studio simple, épuré. Matelas au sol, table basse couverte de livres et portant garni de dizaines de dessous. Culottes, strings, tangas. Coton, soie, dentelle, satin. Noirs, rouges, jaunes, fleuris, ajourés. Un musée suspendu. — C’est ma collection, dit-elle. ...