1. Lecture à voix basse


    Datte: 24/11/2025, Catégories: #psychologie, #érotisme, #volupté, #rencontre, #personnages, #occasion, #Voyeur / Exhib / Nudisme, #Voyeur / Exhib / Nudismeitionniste, #masturbation, #BDSM / Fétichisme, #lieupublic, collection, noculotte, BDSM / Fétichisme Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    Il s’appelait Paul. Cinquante-deux ans, vieux garçon sans amertume. Pas laid, pas beau, plutôt flou. Des vêtements discrets, un journal en terrasse, et jamais un mot lancé à une inconnue dans la rue. Il n’était pas timide, juste… absorbé. Paul avait un don : il savait regarder les chattes.
    
    Pas les vulves crues, écartées pixelisées sur des écrans collants. Non. Celles qu’on devine, qu’on soupçonne. Celles qu’un tissu effleure, qu’un pli de jupe trahit, qu’un cameltoe esquisse. Le sexe féminin à travers le textile : voilà ce qui le faisait vibrer.
    
    Il était un voyeur contemplatif. Un esthète du frottement indirect, du frisson filtré par la matière. Coton, soie, dentelle. La culotte blanche un peu distendue, le string provocateur sous un pantalon trop fin, le tanga fendu comme une promesse de politicien. Il cartographiait les dessous.
    
    Il avait un carnet, bien sûr. Un Moleskine beige, tanné par les années, avec un index soigneusement tenu. Chaque page commençait par un lieu, une heure, une posture.
    
    Paul ne se masturbait jamais sur place. C’eût été vulgaire. Il attendait le soir. Chez lui, assis devant le miroir, pantalon aux chevilles, carnet sur les genoux, il relisait une page en se caressant. Pas pour jouir. Pour remercier.
    
    Il connaissait toutes les déclinaisons du sexe féminin sans en avoir effleuré une seule, et cela lui convenait. Il avait imaginé des chattes d’un million de manières et les appréciait toutes, mais seulement quand elles étaient cachées. ...
    ... C’était là son paradoxe : il bandait pour le tissu, pas pour la nudité. Et il s’était fixé une règle absolue : ne jamais toucher. Observer, cataloguer, imaginer, écrire. Pas franchir.
    
    Jusqu’au jour où…
    
    C’était un mardi d’avril. Un vent joueur, des bourrasques espiègles que les jupes aiment en secret.
    
    Paul était installé sur son banc favori, face au canal, entre les platanes timides et les passantes distraites. Il appelait ce coin le théâtre de l’entrejambe en transit. Il ne venait pas pour chasser, mais pour contempler. Un œil sur les talons, l’autre sur les plis du textile. Le monde défilait, lui restait. En veille.
    
    Le vent soulevait les manteaux, froissait les tissus, sculptait les silhouettes. Paul savourait. Le réel dansait. Et puis, elle apparut.
    
    Elle marchait vite. Jupe droite, fendue sur le côté. Couleur gris perle. Pas courte, mais légère, docile à la brise. Paul releva à peine le nez. Un simple réflexe. Pas lubrique. Curieux, presque poli.
    
    Et une rafale.
    
    Une caresse brutale qui souleva gracieusement le tissu. Et dessous : rien.
    
    Pas de culotte, pas de string. Une chatte libre, visible un quart de seconde. Suffisamment pour deviner : peau dorée, lèvres nettes, poil très court, tondu plus qu’épilé, et un clitoris proéminent, posé là, comme une cerise sur une offrande.
    
    Paul frémit. C’était la collision des mondes. La transgression parfaite de son éthique : la nudité au cœur de l’habillé. L’intime jailli du public, sans prévenir.
    
    Elle s’arrêta à ...
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