1. Lecture à voix basse


    Datte: 24/11/2025, Catégories: #psychologie, #érotisme, #volupté, #rencontre, #personnages, #occasion, #Voyeur / Exhib / Nudisme, #Voyeur / Exhib / Nudismeitionniste, #masturbation, #BDSM / Fétichisme, #lieupublic, collection, noculotte, BDSM / Fétichisme Auteur: L'artiste, Source: Revebebe

    ... Chaque pièce a son histoire.
    
    Elle se planta devant lui et retira sa robe. Pas une explosion de nudité, non. Un effeuillage doux.
    
    En dessous : rien.
    
    Hormis elle.
    
    Et sa chatte.
    
    Poil court. Pas rasée, juste dégagée. Lèvres souples, gonflées, couleur cuivrée. Un clitoris charnu, posé comme un accent circonflexe sur un mot oublié.
    
    Paul retint son souffle.
    
    — Dis ce que tu vois, susurra Naïa.
    
    Il tomba à genoux.
    
    — Une bouche qui n’a jamais menti. Un fruit encore chaud du soleil. Le centre d’une phrase que j’aurais voulu écrire. Et ce clito… une ponctuation audacieuse.
    
    Naïa soupira de plaisir.
    
    — Continue.
    — Les lèvres… ne cachent rien. Elles présentent. Elles murmurent : « Tu peux me lire, mais attention, je retiens chaque syllabe. » Le poil n’est pas là pour masquer, mais pour adoucir la vérité.
    
    Elle le regarda. L’œil brillant. La respiration courte.
    
    — Tu veux la caresser ?
    — Non.
    
    Un battement de silence.
    
    — Pourquoi ?
    — Parce que je suis en train de jouir de l’âme. Si je touche, je vais traduire trop vite.
    
    Elle s’approcha en souriant, irradiante, et plaça son sexe à quelque centimètre de son visage. Non pas pour s’imposer. Pour offrir.
    
    — Embrasse-la, s’il te plaît. Une fois. Comme on scelle une enveloppe, mais sans la langue. Juste les lèvres.
    
    Il le fit tendrement. Avec respect. Puis elle recula et montra le portant.
    
    — Je vais les enfiler, un à un. Et toi, tu devras dire ce qu’ils racontent de moi.
    
    Il acquiesça. Mains ...
    ... sur les cuisses. Érection douloureuse, contenue comme un secret brûlant.
    
    — Si tu devines, peut-être… à la fin… je te laisserai venir.
    
    Peut-être…
    
    *
    
    Naïa se tenait debout devant le portant, une lumière douce caressant sa peau nue. Un corps semblable à un paragraphe qui attend une ponctuation. Elle attrapa la première culotte – coton blanc, un peu épais, taille haute – l’enfila lentement, le tissu glissant sur ses hanches.
    
    — Dis-moi.
    
    Il l’observa, concentré comme un lexicographe devant une phrase ambiguë.
    
    — Elle est celle qu’on met après une journée rude, pour laisser le sexe respirer sans le contraindre. Elle cache une chatte patiente, mais dessous… il y a de la mémoire, du foutre, et un clito qui ne se presse jamais.
    
    Naïa le fixa longuement, puis hocha la tête. Sérieuse.
    
    — Tu peux me la retirer.
    
    Il s’approcha, les doigts tremblants, attrapa l’élastique et le fit glisser vers le bas. La vulve apparut, calme, luisante. Il se recula aussitôt.
    
    Elle enchaîna. Un string rouge sang. Triangle minimal, broderies légères, ficelle tendue.
    
    — Et là ?
    
    Paul inspira profondément.
    
    — Un mensonge assumé. Elle prétend hurler, mais elle soupire. Dessous, une chatte en chaleur plus douce qu’elle ne paraît, un clito malicieux, et une mouille qui monte par capillarité, pas par choc.
    — Paul, tu fais l’amour avec des phrases, lui dit-elle, son sourire s’élargissant.
    
    Elle le retira elle-même et le laissa tomber à ses pieds.
    
    Troisième pièce : un tanga noir. ...
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