1. Le trouble...


    Datte: 23/09/2019, Catégories: f, fh, inconnu, parking, caférestau, douche, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation nopéné, exercice, confession, portrait, Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe

    ... doigt est agile sur mon clito turgescent. J’écarte mes lèvres pour mieux le sentir. Bernard me regarde, me dévore des yeux, devine mon jeu de main sous la table, mais ne fait plus un geste. Ma deuxième main rejoint la première et j’excite mon clito plus intimement avec des titillements qui deviennent frénétiques, et lorsque je ressens de petites décharges électriques, j’enfonce mon doigt dans ma chatte et je frictionne mes parois jusqu’à la jouissance… silencieuse. Ma culotte est trempée. Il me demande ma main. Je la lui donne, avec ma mouille. Un baisemain… J’ai froid !
    
    —oooOooo—
    
    Ma culotte… trempée, froide, désagréable. Ma main dedans, pourquoi ? Je sors mon doigt de mon sexe mouillé, je suis engourdie, mon cou me fait mal. La vitre est glaciale. La voiture ? Je suis dans ma voiture sur le parking ! La tête calée contre la vitre.
    
    Depuis combien de temps ? Je ne sais pas… Qu’est-ce qui s’est passé ? J’essaie de me souvenir et quand j’émerge complètement, je me rappelle, lui, ses yeux magnifiques et sa menace… étrange, mes confidences, son plaisir. Puis le baisemain… troublant. Et après ? Bernard. Pas possible ! L’inconnu, ça oui ; ...
    ... mais Bernard, j’ai dû le rêver, car toute cette partie de mon aventure n’est pas arrivée. Je le sais, j’ai donc dormi ; dommage…
    
    J’ai besoin de m’étirer et quand j’écarte mes bras, je remarque un papier sur le pare-brise, coincé par le balai d’essuie-glace. Je sors le chercher en m’assurant qu’il n’y a personne dans les environs. Je reviens vite me renfermer dans ma voiture et je lis :
    
    — Allô !
    — Bonjour ?
    — Je m’appelle Sandra, je suis dans ma voiture.
    — Comment allez-vous ?
    — Ça va. Merci.
    — J’arrive.
    
    Il est là derrière la vitre et j’essuie la buée avec ma manche pour mieux le voir. Il est beau, la cinquantaine, les cheveux poivre et sel et je regarde ses mains. Un frisson me parcourt le dos, puis la chair de poule gagne mes cuisses. Le froid, l’envie. Je sors de la voiture et je me plante devant lui, les jambes tremblantes. D’une belle voix grave il commence :
    
    — Je m’appelle…
    — Chuuuuut… Vous vous appelez Bernard, vous aimez les orchidées et… vous allez me faire l’amour, ici, tout de suite, dans ma voiture, au chaud, avec délicatesse. Longtemps, très longtemps. Baisez ma main, baisez mon sexe, troublez-moi… Je suis vivante ! 
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