Aparté
Datte: 18/09/2019,
Catégories:
hh,
hplusag,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
hdanus,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... demeuré. C’était à son tour de me détailler. Ce qu’il fit sans aucune gêne, de la tête aux pieds, arrêtant son balayage pas du tout innocent en certaines zones. Je m’attendais presque qu’il me demande de tourner sur moi-même comme il aurait pu l’exiger d’un mannequin. Son inspection visuelle avait réduit à néant tous mes efforts. C’était parti pour une nouvelle érection que ne dissimulait pas du tout mon slip de bain « moule bite ». Son regard s’était d’ailleurs fixé sur cette imposante protubérance. Cruelle ironie, Dame Nature m’avait fort inutilement (jusque là) bien pourvu. Ses yeux brillaient fiévreusement et je constatai que son cuissard révélait une bosse semblable à la mienne. Bien que moins importante…
Il rompit cette contemplation réciproque avant que la tension n’atteigne un point de non retour.
— Y’a un moment que je vous observe. Vous êtes drôlement sportif ! Moi, la piscine, c’est juste pour patauger et bronzer après.
— À ton âge, je pensais comme toi, répondis-je connement. Mais quand tu vieillis si tu veux prendre soin de ton corps, tu es obligé de t’y mettre.
Quel sens de le répartie ! Difficile de faire une réponse plus stéréotypée.
— Vous n’êtes pas vieux !
— Ne te moque pas ! C’est pas sympa !
— Je me moque pas. Vous avez un corps magnifique.
D’abord je crus qu’il se fichait de moi ou qu’il me flattait bassement. Mon doute devait se lire sur mon visage car il reprit :
— Je vous assure, je ne me moque pas. Vous êtes admirablement ...
... proportionné. Votre musculature est harmonieuse.
Pas possible ! Il était sincère ! Ses yeux plus que sa bouche validaient cette sincérité. Sincère mais dingue. Ce môme qu’avait pas 20 ans, avec une spontanéité désarmante, niait complètement les codes du langage social. Pas d’offensive de séduction de sa part mais le simple constat d’un ressenti. Ses mots avaient d’autant plus de poids qu’il n’y mettait aucune intention cachée.
— Pas un gramme de graisse. Même vos poils grisonnants sont charm…
Son bronzage ne résista pas à la rougeur subite qui inonda son visage. Il battit plusieurs fois des paupières. Une larme au coin de l’œil, il entama d’une voix confuse :
— Suis désolé. Faut toujours qu’je dépasse les limites. Je ne voulais pas vous choquer, ni me montrer impoli.
Une seconde larme rejoignit la première. Je ne savais pas trop comment me comporter. Très forte envie de l’étreindre. Comment allait-il le prendre ? J’oubliai la démesure et me résolus à une demi-mesure. Je m’approchai, m’agenouillai près du transat et, j’essuyai ses larmes du bout du doigt, ce dernier s’attardant sur sa joue en une ébauche de caresse :
— Ne sois pas désolé ! Même s’ils ne sont pas vraiment politiquement corrects, tes compliments me vont droit au cœur.
— C’est vrai ? bredouilla-t-il en emprisonnant ma main dans la sienne. C’est vrai ? Vous ne vous foutez pas de moi ?
Se rendant compte qu’il tenait les mêmes propos que moi précédemment, il éclata de rire. Un rire frais, joyeux, ...