1. Aparté


    Datte: 18/09/2019, Catégories: hh, hplusag, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral hdanus, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... m’ennuyaient plus. Mais, par-dessus tout, ce qui me gênait était l’éveil d’une sexualité qui m’avait foutu la paix pendant presque un demi-siècle. Les tourments du cul ou du cœur (souvent les mêmes) chez les autres m’avaient toujours laissé perplexe. Je pensais être vacciné contre ce genre de mésaventures ! Et voilà qu’un gamin de dix-neuf ans me prenait la tête.
    
    Épisode trois : cinéma nocturne
    
    Lorsque je parvins à m’endormir, ce fut un nouveau film. À la limite encore plus effrayant. Le début fut très agréable, très sensuel. Mes trois masturbations n’avaient pas calmé mes ardeurs. Je fis merveilleusement l’amour à un J. C., tantôt homme, tantôt femme, tantôt un mix des deux. Je le pris, il me prit, nous nous prîmes (non pas par la barbichette) dans des positions que je ne croyais pas connaître. Nous dérivâmes dans un monde de tendres caresses où tout était possible. Et bien sûr, nous jouîmes divinement et de concert. Mon drap enregistra une tache de plus.
    
    Le rêve ne s’arrêta pas à l’extinction de nos feux. Alanguis, enlacés, je lui tins des propos hors de propos. De ces discours amoureux que l’on déclame à seize ans quand Cupidon décoche sa première flèche. Discours qui m’avaient toujours été étrangers même au plus profond de mes fantasmes. Ma seule réelle relation sentimentale, ma femme, pour me séduire, m’avait quasiment violé lors d’une soirée estudiantine bien arrosée. Alors le romantisme… j’avais toujours trouvé cela « niaiseux ». Et voilà que je débitais ...
    ... des fadaises enamourées à un blondinet juste sorti de l’adolescence. D’accord en rêve ! Mais quand même !
    
    Je me réveillai atterré au souvenir de mes pérégrinations nocturnes mais… avec une trique incroyable.
    
    Trique qui perdura malgré la douche froide que je m’imposai. Je dus avoir, encore une fois, recours à une masturbation brutale mais heureusement efficace. Je m’étais plus branlé ces dernières 48 heures que je ne l’avais fait ces dix dernières années. M’enfin, cela me permit d’être décent pour le petit déj.
    
    Décence inutile puisque J. C. brillait par son absence. Couverts et vaisselle dans l’égouttoir prouvaient qu’il avait déjà déjeuné. Il n’était pas encore neuf heures mais la 206 n’était plus dans la cour. Le soulagement de ne pas avoir à l’affronter n’empêcha pas une pensée dérangeante :Il était sans doute allé retrouver un petit ami !
    
    Il fallait que je me reprenne. Une bonne activité physique, rien de tel pour s’aérer les bronches. Je passai un maillot de bain et piquai une tête dans la piscine. J’alignai consciencieusement les longueurs. Après presque une heure de nage intensive, je me sentais mieux ; cet exercice m’avait vidé l’esprit de toute pensée parasite. Après un dernier effort, je sortis du bassin. Je m’ébrouai ; c’est alors que je le vis. Assis sur son transat. Il portait à nouveau pour seul vêtement un cycliste, cette fois d’un blanc virginal encore plus érotisant que le bleu.
    
    Cette apparition me statufia. Il devait vraiment me prendre pour un ...
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