1. Petit goût de "Revenez-y"


    Datte: 02/09/2019, Catégories: fh, fhh, hbi, extracon, cocus, hsoumis, miroir, Oral pénétratio, Partouze / Groupe hsodo, yeuxbandés, confession, Auteur: Margrite, Source: Revebebe

    ... hésite à peine et je vois sa gorge bouger dans un mouvement que je trouve toujours le comble de l’obscénité.
    
    — Merci, dis-je alors que je m’assieds à son côté et l’enveloppe de mon bras.
    
    Elle appuie sa tête sur mon épaule sans répondre. Le sexe est parti. La tendresse et l’amour restent. Nous restons immobiles chacun perdu dans ses pensées. En face de nous le placard est ouvert et j’y vois la robe qu’elle avait achetée avec Sandrine. Encore un rappel de ce jour de l’an et du jour avant.
    
    Avant! Avant! Décidément Pierre tu empoisonnes mes pensées.
    
    Je me lève. Je sors la robe. Adèle me suis du regard.
    
    — Tu te souviens ?
    
    Je ne voulais que rappeler un délicieux moment et je déclenche un torrent de pleurs.
    
    Elle s’est allongée en chien de fusil. Elle pleure, le corps secoué de sanglots.
    
    — Chérie ! Chérie ! Qu’est-ce que tu as ? Je ne voulais pas te froisser. Je pensais juste te rappeler un bon moment.
    
    Mais elle pleure, sourde à mes arguments et ma tendresse.
    
    Enfin elle se calme. Je vais chercher un verre d’eau. Elle boit. Son visage est ravagé. Je lui donne des mouchoirs. Elle retrouve un semblant de calme.
    
    — Mais enfin, chérie, pourquoi ce drame ?
    — Prends-moi dans tes bras.
    
    Je cherche à l’apaiser. Je l’embrasse tendrement dans le cou.
    
    — Calme-toi. Dis-moi…
    — J’ai honte.
    — Honte de quoi ?
    
    En posant la question, je pense évidemment au jour de l’an. Va-t-elle avouer sa faute ?
    
    — Je t’ai trompé !
    — Oh !
    
    Une seconde et je précise, ...
    ... comme n’importe quel mari demanderait, s’il ne savait pas déjà.
    
    — Avec qui ? Quand ? Quand je suis à Paris ?
    — Non. Pendant la soirée du jour de l’An
    — Quoi ? Je joue l’indignation et demande. Mais comment ? On a toujours été ensemble.
    — Tes amis sont des pervers.
    — Comment ? Qui ? Pierre ? Sandrine ?
    — Les deux.
    — Comment cela, les deux ?
    — Tu sais, à un moment, Sandrine et moi on a quitté le sous-sol.
    — Oui, j’avais remarqué.
    — Tu as remarqué aussi que Pierre s’était absenté ?
    — Je n’ai pas vraiment fait attention. Peut-être !
    — Eh bien voilà…
    
    Elle me raconte. Pas tous les détails, bien entendu, mais assez tout de même pour qu’un mari ignorant en prenne conscience. Bien entendu aussi elle cherche à se justifier.
    
    La fellation est seulement suggérée, la possession contre le miroir totalement passée sous silence.
    
    La confession est entrecoupée de sanglots.
    
    — J’espère que vous vous êtes protégés ?
    — Oui, bien sûr. Je ne suis pas folle à ce point-là.
    — Pourtant tu dis qu’ils t’ont manipulée et qu’ils se sont arrangés pour t’entraîner sans te laisser le temps de te ressaisir.
    
    Menteuse, pensai-je.Tu t’es laissé prendre sans capote. Le reconnaître voudrait dire que tu t’étais déjà confiée à Sandrine.
    
    — Mais c’est vrai. Je te jure qu’en montant dans leur chambre jamais je n’aurais pensé que…
    — Pourtant tu es montée pour voir leur collection de jouets sexuels. Ce n’est pas anodin.
    — Mais je ne pensais pas y voir tout ce qu’elle m’a montré. Merde, Alain ...
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