1. Tango des ombres du désir


    Datte: 26/08/2019, Catégories: f, h, fhh, hh, copains, prost, nympho, taille, jardin, danser, fête, collection, amour, fdomine, revede, double, Partouze / Groupe fsodo, fantastiqu, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... dans ces circonstances. Comme un automate, fouiller dans sa chambre pour retrouver l’adresse de ses parents. Il a bientôt fallu accueillir ceux-ci lorsqu’ils sont venus chercher les affaires de leur fils. En attendant, ranger un peu, cacher les photos cochonnes et les dessins coquins qu’il avait faits de Rachel, toujours volontaire pour se laisser dessiner nue dans les postures les plus obscènes. J’ai récupéré le journal de petites annonces où se trouvait le dessin qu’il a réalisé l’après-midi ensoleillé où nous nous sommes rencontrés, et que je garde toujours comme une relique.
    
    En finissant de débarrasser la chambre, un papier froissé dans la corbeille a fini par attirer mon attention. Je l’ai déplié. C’était bien son écriture, difficile à déchiffrer : manifestement le début d’une lettre qu’il voulait m’écrire, avant de renoncer sans doute.
    
    Ensuite, le texte devenu était complètement illisible, l’auteur étant submergé par l’émotion en écrivant ces mots.
    
    Au cours des obsèques qui ont eu lieu à Rennes, afin de ne pas laisser ses proches dans la confusion, la rose que j’ai déposée sur son cercueil était blanche.Arrivederci Rafael. Tu ne m’inviteras jamais à boire un expresso à Milan.
    
    Électre n’est jamais réapparue, ni n’a répondu à mes appels. Volatilisée. J’ai tenté de me renseigner discrètement à la faculté de sciences qu’elle fréquentait, mais ses copains aussi étaient étonnés de sa disparition. Pour autant, persuadé qu’elle était vivante, je ne me suis jamais ...
    ... résolu à prévenir les gendarmes. La faire suspecter ne m’aurait de toute façon pas rendu pas Rafael.
    
    L’été a passé, suivi d’un automne humide et plutôt frais. J’ai quitté la maison pour louer un studio, seul, car je n’ai pas eu la force de poursuivre mes études. En septembre, pistonné par l’ancien légionnaire ukrainien avec lequel j’ai passé la nuit du Nouvel An, j’ai été embauché comme vigile dans un supermarché où je tenais à l’œil les voleurs de gigots, que j’étais censé dissuader par ma carrure dissuasive sous le costume sombre.
    
    J’ai abandonné les dames qui payaient pour accéder à mes charmes. Financièrement, je n’en avais plus besoin, car mon salaire était des plus corrects. Et pour cause : ma patronne avait ajouté une clause secrète à mes conditions d’embauche : on devine aisément laquelle. C’était une femme de cinquante ans, bien en chair, plutôt jolie, même si elle ne se mettait pas en valeur et ne souriait pas beaucoup. Parfois, elle me faisait appeler pendant mon service, demandait qu’on ne la dérange pas, et relevait sa jupe tout en continuant à travailler devant son ordinateur. Comme elle aimait me regarder nu, la verge érigée pour elle seule, je me déshabillais devant elle, et puis je me mettais à quatre pattes sous le bureau où j’accédais à sa fourche intime au moyen de ma langue. Les parfums féminins génitaux me réchauffaient le cœur. J’imaginais que c’était le sexe d’Électre dont le souvenir continuait à me hanter. Au sol, il y avait souvent une petite ...
«12...272829...32»