1. Tango des ombres du désir


    Datte: 26/08/2019, Catégories: f, h, fhh, hh, copains, prost, nympho, taille, jardin, danser, fête, collection, amour, fdomine, revede, double, Partouze / Groupe fsodo, fantastiqu, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... les poils pubiens, a-t-il dit avec son accent italien, mais ils sont assez peu fournis.
    
    Il s’est appliqué à faire apparaître des détails excitants qu’il inventait peut-être, comme son clitoris affleurant du fourreau, les nymphes, les grandes lèvres auxquelles il a ajouté une goutte de cyprine. Il a beaucoup de talent, surtout pour ce genre du sujet. Et pourtant, recouvrir un article du Monde sur les réfugiés de la jungle de Calais, ce n’était pas un support tellement adapté. Au fur et à mesure que la grâce apparaissait sur le papier, des gouttes de sueur perlaient sous ses cheveux blonds. Son style réaliste ressemblait à celui du dessinateur australien Loui Jover, avec un trait précis et de grandes surfaces noires qui donnaient de la profondeur au sujet.
    
    — Pas de doute : tu n’as pas ton pareil pour dessiner des chattes qui semblent plus vraies que nature.
    — Je suis passé par là quand je suis né, comme tout le monde : au passage, j’ai peut-être mieux observé que les autres. Il reste le visage, mais je ne sais pas dessiner celui-là, surtout de mémoire. Il est trop spécial. Pourtant, quand je ferme les yeux, je le vois. Mais j’ai peur de le rater.
    — Alors, ce sera la belle sans visage.
    — Ça me fout… comment on dit en français ? La trique, non ?
    — En effet, ça se voit sous ton pyjama. Bah, si tu as envie de te palucher, ne te gêne pas pour moi ; d’ailleurs je vais en faire autant. Dans la légion, on était une cinquantaine sous la tente, en plein désert, à cinq cents ...
    ... kilomètres de la première femme. Alors, on faisait ça tous ensemble, en cadence, parfois tout en chantant des chansons paillardes. Cela ne nous fait pas gays pour autant : on a tous nos fantasmes.
    
    Nous n’avions qu’à descendre un peu le bas de nos pyjamas, et nous sommes donc masturbés ensemble, tout en contemplant de la belle Électre une esquisse volée, qui même incomplète nous excitait terriblement d’un abricot fendu aux poils bruns, épars et fins, de cuisses aux rondeurs toutes douces et de petits pieds élégants.
    
    Rachel est arrivée sans faire de bruit, et comme nous étions dos à la porte et très concentrés sur notre activité, nous ne l’avions pas remarquée tout de suite. Elle s’est assise à côté de nous et nous a imités. Ce n’était pas nous qui l’intéressions, mais le dessin en évidence. Elle a relevé sa chemise de nuit, un pied nu posé sur la table, laissant apparaître ses jambes et son sexe glabre dans lequel deux de ses doigts plongeaient profondément. Tout à notre action, nous avons tous les deux sursauté en prenant conscience de sa présence à côté de nous, tout gênés d’exhiber ainsi nos génitoires devant les yeux innocents d’une dame qui était, circonstance aggravante, mariée. Son rire clair a répondu à notre embarras :
    
    — Ne vous dérangez pas pour moi, les gars ! Je sais déjà à quoi ressemblent les attributs virils d’un mec : j’en ai vu quelques-uns dans ma vie et cela ne va pas me traumatiser. Continuez, c’est cool.
    
    Puis Thomas nous a rejoints, puis Lucas, ...
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