1. Les nuits de Paris


    Datte: 23/08/2019, Catégories: fh, ff, 2couples, intermast, Oral pénétratio, Auteur: Zahi, Source: Revebebe

    ... Salma. J’avais beau chercher au fond de moi-même, je n’avais trouvé aucun penchant pour Fatma. Il fallait de toute manière rompre un jour ou l’autre.
    
    C’est ainsi que, par une chaude soirée d’août, je me trouve habiter avec un autre serveur du salon de thé, que je connais à peine depuis quelques jours. Le patron nous a trouvé un petit studio dans la cité El Aouina, toute proche du lac de Tunis, à une demi-heure de marche du salon. Il l’a meublé à ses frais de deux lits, un frigo et une plaque de cuisson. Lorsque j’y rentre pour la première fois avec mon colocataire, nous manquons de suffoquer. Une torride odeur de fumée de cigarettes, d’humidité, de carburants et d’émanations humaines y règne, comme suspendue en l’air et collée profondément aux murs et aux objets. Une ampoule à nu, pleine de poussière, pendue à un fil au plafond, est la seule source de lumière. Le studio est en sous-sol, une espèce de pièce sombre faite pour un gardien, où l’air n’entre que par une toute petite fenêtre sous le plafond qui ouvre sur un parking de voitures.
    
    Si Zoubir, qui nous accompagne pour cette première visite, est resté à la porte du studio.
    
    — Alors les mecs, nous dit-il, on ne peut pas trouver mieux, hein !
    
    Nous restons muets alors que nous mettons les pieds à l’intérieur avec une apparente déception.
    
    — Il faut aérer un peu, puis cela va aller, vous allez voir, nous assène-t-il encore. Voilà les clés.
    
    Il nous jette les clés et s’éclipse alors qu’il est plus de deux heures ...
    ... du matin. Je m’allonge sur un lit et fume une cigarette tandis qu’Ali se déshabille et prend une douche. C’est un robuste aux cheveux lisses et abondants. Un mec de trente ans avec une bouche un peu sèche et un sourire permanent. Deux yeux brillants dominent son visage et lui donnent l’air d’être toujours content, nonobstant ce qui lui arriverait. Il a une certaine beauté féminine qu’il entretient involontairement en mettant des vêtements moulants. Lorsqu’il bouge, un paquet de muscles semble se déplacer sur son torse, en dessous de son tee-shirt au col en V. Je l’entends fredonner un air traditionnel sous l’eau, avec une belle voix et une mélodie assez correcte. Quand il termine sa douche, il revient en boxer et s’étale sur son lit alors que je le poursuis minutieusement des yeux.
    
    — Tu es sportif ? lui dis-je.
    — Assez, oui ; j’avais fait beaucoup de sport dans la jeunesse : je voulais devenir joueur de foot, mais ça n’a pas marché.
    — Et aujourd’hui ?
    — Quand je peux, je fais un peu de jogging. On peut faire ensemble si tu veux.
    — Tu veux une cigarette ?
    — J’ai jamais fumé de ma vie.
    
    Lorsque je me réveille le lendemain, je ne le trouve pas dans le studio. Il est dix heures passées alors que nous reprenons le service à seize heures. Je prends une douche puis je m’habille et je sors visiter le coin. C’est un amas de blocs de huit à dix étages, anormalement proches les uns des autres, avec des façades raclées, des fenêtres fermées, de construction assez récente. Il y ...
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