Une année pas comme les autres
Datte: 20/08/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
confession,
Auteur: Zahi, Source: Revebebe
... rencontre une ou deux fois par semaine. Nous allons dans mon studio, je lui prépare à manger une omelette ou une escalope, elle remplit le cendrier, nous vidons une bouteille de gin ou de whisky, puis je la prends sur le lit en écoutant la télé ou une musique douce. Après je l’accompagne chez elle et la dépose à la porte de son jardin.
Cela a duré quelques semaines, puis un jour, elle m’invite à entrer chez elle.
— J’ai tout dit à Sabine.
— Ah bon !
— Oui, je lui ai tout dit, fait-elle avec une voix douce et hésitante, elle est d’accord pour que tu t’installes avec nous.
Elle me regarde avec des yeux qui brillent, et une joie qui provient du plus profond d’elle-même.
— C’est très gentil de votre part.
Je réfléchis pendant une semaine, puis je déménage chez elle. C’est un loyer en moins que j’aurais à payer.
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Sabine avait vingt-trois ans, un corps bien fait, tout élancé, qui me rappelait la jeunesse de Françoise, mon ex. Elle suivait des études de gestion dans une fac privée. Je sus tout juste après qu’elle faisait un petit job de call-girl pour une messagerie rose sur internet. On ne peut pas dire qu’Émilie appréciait énormément, mais Sabine trouvait que répondre à des vieillards en détresse sexuelle n’avait rien d’outrageant en soi. De toutes les façons, disait-elle, elle posait devant la webcam avec un masque, juste pour avoir un peu d’argent de poche. Ce n’était qu’un petit sujet de discorde entre les deux femmes qui désormais ...
... m’entouraient, et toutes les semaines j’en découvrais un autre.
Ce qui faisait sortir Émilie de ses gonds, c’était en grande partie les fréquentations de sa fille. En quelques mois, j’ai vu passer cinq ou six hommes, entre vingt et quarante ans. Un jour c’était un étudiant, un autre un mécanicien chez un concessionnaire Renault, un autre encore un employé de poissonnerie qui a eu la délicatesse de nous ramener un homard qui frétillait. Mais ils étaient tous de situation précaire, et d’un look déjanté. Ils portaient ou bien des tatouages ou bien des piercings, souvent les deux. Ils sentaient franchement le tabac ou l’alcool, portaient des vêtements aux couleurs sombres, des pantalons avec des trous, des bagues avec têtes de serpents. Autrement dit, ils provenaient tous d’un certain milieu qui ne convenait pas à Émilie.
Il m’a fallu du temps pour comprendre Sabine. C’est une fille comme je les aimais dans ma jeunesse, une belle silhouette, des hanches étroites, une petite poitrine, des cheveux entortillés sur ses épaules, et elle ne mettait que des petites jupes et des collants qui la faisaient toujours paraître grande et élancée. Mais surtout, elle avait une certaine fragilité, difficile à définir, qui lui donnait l’air d’un petit oisillon qui apprenait à faire son premier envol. Cela lui communiquait une aura particulière, une espèce de vapeur légère qui flottait autour d’elle. J’étais alors convaincu que ses écarts de conduite n’étaient qu’une réaction contre sa propre ...