Robe noire, chaussures rouges
Datte: 09/03/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
caférestau,
Oral
pénétratio,
coupfoudr,
occasion,
Auteur: Petit bouquet, Source: Revebebe
... du temps devant toi ?
— Oui, bien sûr.
— OK. Alors… comment t’expliquer ça simplement ? Je suis mariée depuis une bonne vingtaine d’années. J’adore mon mari, mais… disons que c’est plus un ami qu’un amant… Mon meilleur ami. Au niveau sentiments, ce qui se passe entre nous est vraiment fort. Pour le reste, il n’y a rien.
— Comment ça rien ? dis-je en insistant sur le « rien ».
— Ben… disons que nous ne faisons presque jamais l’amour.
Marie me surprend. On se connaît depuis à peine un quart d’heure et elle me balance ça ! Je la scrute, intensément. À son tour de devenir toute rouge. Ses taches de rousseur ressortent encore plus.
— Je… Je ne sais pas pourquoi je te dis ça !
— Mais je t’en prie, dis-je. Pour ma part, cela fait quelques années que je n’ai « rien » fait.
— Rien du tout ?
— Non, rien de rien.
— Nous sommes donc deux pauvres êtres délaissés.
— Oui, comme tu dis. Mais… si je peux me permettre… Pourquoi ton mari ne s’occupe pas plus de toi ?
— Parce que, simplement, ça ne l’intéresse pas.
— Quel dommage !
— Oui… comme tu dis. Quel dommage que personne ne s’occupe de moi !
En disant cela, elle a tourné légèrement la tête vers le bas et levé les yeux vers moi dans une espèce de mimique friponne avec battement de cils. Je ne peux m’empêcher de rire.
— Oui, dommage. Et… tu crois que je… Tu crois que nous pourrions…
— Oui ? dit-elle pour m’encourager.
— Que… je veux dire… toi et moi ?
Je sens quelque chose sur ma cheville. Mais ? Nom de Dieu ! ...
... Voilà qu’elle me fait du pied maintenant. Cette femme a de la suite dans les idées.
— Je t’ai dit que j’étais ouverte à toute proposition.
— Oui, mais… si vite ? On se connaît à peine.
— Ne t’inquiète pas, ça va bien se passer.
Je n’ai pas le temps de gamberger, le serveur nous apporte nos assiettes et tourne les talons sans un mot.
— Bon appétit, lui dis-je.
— J’y compte bien.
Et je sens la pression de son pied sur mon genou maintenant. Mais comment fait-elle ça ? Je ne peux pas regarder sous la table tout de même ! Pas dans un restaurant. Même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Je prends mes couverts en main et lui fait signe que c’est le moment de manger. Elle acquiesce mais, à peine a-t-elle fini la première bouchée qu’elle demande :
— As-tu connu beaucoup de femmes ?
Directe et honnête ! Tu parles. C’est du rentre-dedans, ça.
— Non, pas tellement. Une ou deux vraiment importantes avant Catherine, mon ex. Et toi ?
— Mon mari a été le premier. Mais depuis une petite dizaine d’années, j’ai eu quelques aventures.
— Ha bon ? Et qu’en dit ton homme ?
— Rien. Il n’est pas au courant. Enfin… Je n’en suis pas sûre. Je crois qu’il sait, mais il ne dit rien.
— Et lui ? Est-ce qu’il a des liaisons ?
— Non, franchement je ne crois pas. Il ne s’intéresse pas au sexe. C’est tout.
— Quel con !
Ça m’a échappé. Je corrige promptement.
— Quel imbécile de délaisser une femme comme toi.
La pression sur mon genou recommence, mais plus forte que tout ...