D'une salopette Zara au Red District - Histoires de Sexe

D'une salopette Zara au Red District

... verre d’eau sur la table de chevet avec une paille. Je m’assis sur le lit avec l’impression qu’un truc s’enfonçait dans mon anus. Je bus le verre pratiquement d’un trait.
J’entendis trois tours de clé. La porte s’ouvrit. Gaël entra.
Tout de suite je me levai, me mis à crier, à protester, les idées se bousculaient dans ma tête, confuses, mais je savais parfaitement que j’avais été enlevé et drogué et probablement violé. Je m’agitais et le regardai paniqué. La porte était ouverte et je me dis que je devrais bondir et m’enfuir. Il s’approcha et me poussa délicatement sur le torse et je retombai sur le lit. J’étais mou et incapable de résistance physique.
-          Je vais t’expliquer les règles…
-          Y a pas de règles. T’es qu’un pervers, un criminel pervers, tu finiras tes jours en prison
-          Bon… alors pas besoin que je te les explique. Voilà un grand verre d’eau pour toi. A demain.
Il ressortit et ferma la porte. J’entendis les tours de clé. J’avais faim ou envie de manger, je ne sais pas. Il y avait toujours de la musique. Rolling Stones je crois. « I can’t get no, Satisfaction ».
Je m’allongeai sur le lit tentant de rassembler mes esprits. Les morceaux se succédaient, cela m’envoutait et m’empêchait de me concentrer sur ce que je devais faire pour me sortir de cette prison. Une belle prison, mais une prison. La nuit tomba. Le lendemain matin, je me réveillai avec le jour et passai toute la journée seul. Pas de visite de Gaël, pas de nourriture. Je ...

... réussis à boire un peu au robinet. Je me sentais presque maigre.
  
Le soir tomba, du moins, le fenestron ne laissait plus entrer de lumière. Je tentai de m’endormir. Il y avait un slow de Gainsbourg « je vais et je viens ». J’entendis la porte s’ouvrir. Gaël vint s’asseoir sur le lit.
-          Je vais t’expliquer les règles…
-          Qu’est-ce que tu veux ?
-          Ah, je vois que tu commences à les comprendre. Il faut qu’avant tout, tu saches deux choses et que tu les acceptes…
J’essayai de rassembler mes esprits. La porte était ouverte. Dans un effort incroyable je bondis et me jetai vers la porte mais déséquilibré par mon « manque de bras » je m’étalai
-          Bon. Tu n’es pas prêt. A demain.
Et il disparut et referma la porte derrière lui. Le lendemain matin, il m’apporta encore un grand verre d’eau. Il en profita pour m’osculter. Il était peut-être curieux de voir ce que le manque de nourriture me faisait.
A la tombée de la nuit il entra de nouveau.
-          Je vais t’expliquer les règles…
J’étais affamé, et je compris que la première règle, c’est de survivre et que pour cela, il faut manger.
-          Comme tu veux
-          Les deux choses que tu dois accepter avant tout sont les suivantes : Je veux ton bien et je t’aime.
-          Mais si tu veux mon bien, laisse-moi partir…
-          Si tu n’acceptes pas, on se revoit demain
-          Non !! Reste !
-          Alors, acceptes-tu ces deux choses ?
-          … oui, j’accepte
-          ...