1. Éloïse


    Datte: 15/08/2025, Catégories: fh, hplusag, profélève, amour, Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, zoo, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... examen sauf accident, et surtout si elle s’y présente.
    — Elle s’y présentera, je vous le garantis. Je suis au courant de son coup de blues. D’abord, il ne faut pas être devin, on lit sur son visage à livre ouvert. Ensuite, parce que nous avons une très bonne relation entre femmes. Finalement, on habite la même maison à longueur d’année. Elle met son cheval ici, le soir on dîne ensemble, moi je me sens un peu moins seule et elle aussi je pense. Le courant est bien passé entre nous, on est plus copines que maîtresse et apprentie. Et puis que voulez-vous, sur les chevaux elle en sait presque autant que moi.
    — Ah d’accord. Donc quand elle me disait qu’elle allait soigner son cheval, elle venait ici, échappé-je en me trahissant.
    — Eh oui ! Et c’est comme ça que je sais même tout le réconfort que vous lui avez apporté ce week-end, fait-elle avec un petit sourire complice.
    — Ça, elle aurait pu éviter de vous le dire. Si ses parents, qui sont des amis, apprennent ça, ils vont me tuer.
    — Rassurez-vous, je serai une tombe, et puis ça ne me regarde pas. Donc je lui ai passé une remontée de bretelles carabinée. Les hommes, il faut les prendre, s’en servir et les jeter. Dès qu’on s’attache, on souffre.
    — C’est un peu pareil pour nous les hommes, vous ne pensez pas ?
    — Si, absolument. On n’est pas fait pour vivre ensemble. On a envie ? On fait et ciao. Plus de soucis. Et je lui ai dit que c’était comme le cheval : une chute, ce n’est pas pour ça qu’on va haïr les chevaux. Il faut ...
    ... remonter en selle, jusqu’à la prochaine.
    — Bon, eh bien je vois qu’elle est entre de bonnes mains, je suis rassuré. Outre ce qui a pu se passer, et bien malgré moi, j’ai de l’affection pour cette gamine et toute sa famille…
    
    Toc-toc-toc ! On frappe à la porte, un palefrenier en salopette. Elle y va.
    
    — Ils sont prêts, Madame.
    — Bien, j’arrive. Vous avez un peu de temps, me demande-t-elle alors ?
    — Je peux le prendre.
    — Alors venez, vous allez assister à un spectacle émouvant.
    
    Pour traverser la cour lourdement gravillonnée, elle s’accroche à mon bras, ne marchant que sur la pointe des pieds sans planter ses hauts talons. J’avoue que ce n’est pas désagréable de servir de canne à cette beauté dont je sens le sein lourd s’écraser contre mon bras. Nous entrons dans la rotonde. Comme prévu, c’est bien un manège avec une piste circulaire délimitée par des sortes de talanquères, ces cloisons en planches des arènes de corridas qui séparent la piste des gradins. Ici, elles permettent simplement de mettre l’éventuel public à l’abri d’un coup de sabot ou de projections de sable et sciure qui recouvrent la piste. Comme public, nous ne sommes que tous les deux, observant deux palefreniers à l’ouvrage. Sur la piste, deux chevaux puissants, bruns, luisants. Le lieu est magnifiquement éclairé par les sky-dômes doublés d’autant de puissants projecteurs.
    
    — Ce sont des chevaux d’attelage, me dit-elle, des Bulgares très costauds, cinq cents kilos. Et je voudrais bien les reproduire. ...
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