1. Éloïse


    Datte: 15/08/2025, Catégories: fh, hplusag, profélève, amour, Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, zoo, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... Bientôt vingt heures, moi j’ai la dalle, elle a le feu aux joues après son quatrième Martini-Gin.
    
    — Allez viens, je t’emmène. T’as déjà trop bu et tu ne peux pas conduire comme ça, tu vas te foutre en l’air.
    — Ce serait peut-être la solution.
    — Ah c’est malin. Égoïste, va. Toi, tu n’aurais peut-être plus de problèmes, mais pense à ceux qui restent. Allez viens, on va acheter des pizzas et on va se caler le ventre. Il faut éponger ce que tu as bu.
    
    J’achète des pizzas assorties, deux bouteilles de rosé, et je l’emmène dans mon bazar. Heureusement, la femme de ménage est passée, c’est à peu près présentable. Dix minutes pour passer les pizzas au four, le rosé au congélateur et nous mangeons. Finalement, elle a plutôt bon appétit, c’est beau la jeunesse.
    
    — C’est sympa chez toi, j’aime bien.
    — Oh, merci mais… c’est une maison de célibataire, et je n’y passe guère de temps. Rien à voir avec le raffinement cossu de chez tes parents.
    — Ouais, mais vivre à l’hôtel toute l’année, tu sais, c’est pas terrible. Les gens sont tellement pénibles. Je me souviens quand j’étais petite, ça sonnait directement dans leur chambre. Mon père dormait avec sa chemise, sa cravate et ses chaussettes. Trois ou quatre fois par nuit « est-ce que je pourrais avoir une tisane… le robinet de la douche goutte et ça m’empêche de dormir… mon volet est coincé… ». Il a vécu l’enfer, le Pierre. Et il paraît que quand j’étais bébé, ça me réveillait et je couinais pendant une heure. Maman avait ...
    ... fini par dormir avec moi dans une autre chambre.
    — C’est certain qu’ils en ont bavé, mais aujourd’hui ils ont monté une sacrée affaire. Ils ne sont plus dérangés la nuit.
    — Non, bien sûr, il y a un gardien de nuit. Ce qui les empêcherait de dormir, c’est plutôt l’incertitude de faire un chiffre d’affaires suffisant. Mais globalement ils ne se plaignent pas.
    — Et tu n’as jamais eu envie de leur succéder, de reprendre cette affaire plutôt florissante ?
    — Non alors, vraiment pas. C’est le côté fermé qui me gêne, qui m’étouffe même. Un hôtel-restaurant, c’est un monde en soi, avec ses quartiers : le bar, le restaurant, les chambres, la cuisine, l’accueil. Ses voies de circulation, ses carrefours, ses petites zones de pouvoir, le bar au barman, la cuisine au chef, l’hôtel au réceptionniste. Et le patron là-dedans, il court de l’un à l’autre, subit les plaintes de tous, s’engueule avec tous de temps en temps, et on ne l’appelle que quand il y a un problème, c’est-à-dire trop tard. En fait, il ne voit jamais le jour et en plus il doit savoir tout faire pour remplacer untel ou une telle au pied levé. De la folie, quoi.
    — Tu préfères le grand air et les chevaux.
    — Ah oui, et de loin !
    — Il n’était pas mal ton projet d’ostéopathie pour chevaux, ou un truc comme ça. C’est une niche, et compte tenu de l’engouement croissant des gens pour les canassons, c’est peut-être un bon plan.
    — Toi, tu n’aimes pas beaucoup les chevaux. Ce mot de « canasson » est horrible.
    — Je ne suis pas ...
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