1. Éloïse


    Datte: 15/08/2025, Catégories: fh, hplusag, profélève, amour, Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, zoo, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... ça te va très bien, tu es magnifique. Ça change de la petite sylphide de tes vingt ans, mais c’est encore plus voluptueux. Je suis ravi d’avoir goûté aux deux.
    — En tout cas, je suis moins malade de sexe qu’elle, cette folasse. Toi, en revanche, tu n’as pas changé. Si, peut-être quelques plis soucieux en plus au milieu du front, mais je te retrouve comme je t’ai connu. Quel bonheur ! Et puis ça fonctionne toujours aussi bien entre nous, non ?
    — Oui, très. Trop peut-être, je tomberais facilement amoureux, je crois…
    — Ha-ha ! Moi aussi, sais-tu ? Et après tout, qu’est-ce qui nous en empêche ?
    — L’éloignement. Je ne viens ici que pour les vacances et quelques week-ends prolongés.
    — Bien sûr, ce n’est pas beaucoup. Mais au moins on ne risquerait pas de s’engueuler. Et puis c’est mieux que rien du tout, non ? Moi je me dis que ça me plairait bien, une relation paisible, un peu en pointillé du moment qu’elle soit sûre et sincère. Je bosserais plus entre deux de façon à me libérer quand tu serais là et toi tu t’arrangerais pour venir un peu plus souvent…
    — Et tes parents ? Je les vois rarement, mais…
    — Mais, ça ne les concerne pas. Et puis on ne va pas convoquer la presse. Au contraire, une relation un peu cachée, hors du monde, un peu comme des amants qui se retrouvent en secret. C’est très romantique.
    — Pourquoi pas, il faut y réfléchir.
    
    Nous refaisons l’amour tendrement, ce parfum de romantisme est plaisant. Éloïse assume ses rendez-vous planifiés et se ...
    ... libère pour partager quelques jours avec moi. De jour, elle adore encore plus mon appartement que la nuit. Je comprends mieux en visitant son lieu de vie, rustique et rikiki, aménagé à l’arrache sans trop de moyens. Je lui propose de s’installer chez moi, elle n’est qu’à trois cents mètres de son cabinet. Après les hésitations d’usage, elle finit par accepter avec enthousiasme. C’est le début d’un grand bonheur que je n’aurais pas cru durable et pourtant…
    
    Pourtant, dix ans plus tard, nous sommes toujours ensemble. Un week-end sur deux, en dehors des vacances, je fais la route le vendredi soir. J’ai préparé mes bagages la veille et dès dix-huit heures je prends la route pour arriver vers vingt-deux heures. Un dîner, deux bras et un sourire extatique m’attendent. Pareil pour les congés scolaires, dont je dois retirer mes astreintes, et les ponts. Au final, il est probable que nous passons plus de temps ensemble que la plupart des couples qui travaillent. Et puis ce temps est vraiment partagé, sans rien pour le parasiter, ni le quotidien, ni le matériel, ni les soucis que chacun gère de son côté sans polluer l’autre. C’est simple, facile, sans prise de tête, juste le bonheur écumé de la vie comme la fleur de sel retirée de l’œillet. La quintessence, pas loin de la perfection. Sacrée Éloïse ! Si je m’étais douté il y a vingt ans… Et sacré Georges qui avait si bien dévoilé cette recette magique :
    
    Qu’en éternel fiancé
    
    À la dame de mes pensées
    
    Toujours je pense 
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