Marguerite et le livreur
Datte: 31/07/2019,
Catégories:
fh,
frousses,
soubrette,
pénétratio,
fsodo,
fouetfesse,
Humour
Auteur: Mia Enon, Source: Revebebe
... l’occasion par comparaison de vanter outrageusement tes charmes. Le tout si gaiement qu’il désarme par le rire tes velléités de le faire un peu moins insister sur le sujet. Vous finissez pourtant par venir à bout du casier.
— Et d’un, je vais chercher le suivant. Pendant ça trouve des verres, travailler, ça donne soif.
Tu n’as pas l’habitude de recevoir ainsi des ordres, mais le jeu continue. Le temps de dégoter sur une étagère deux verres un peu poussiéreux que tu essuies vaille que vaille de ton mouchoir et le nommé Dédé est déjà de retour, une caisse sur l’épaule et l’autre portée à bout de bras.
— Allez, on s’y remet.
Il te tend deux bouteilles de Bordeaux blanc dont tu cherches la place. Ah oui, tout en haut du rayon. Tu n’es pas très grande et dois te mettre sur la pointe des pieds pour tenter d’y caser les bouteilles. Et tu manques les lâcher quand deux mains te saisissent à la taille pour te hausser à bonne portée. Ton cri de surprise est couvert par un « Comme ça, c’est plus facile. » suivi d’un gros rire.
Il te laisse retomber sur tes pieds mais en maintenant comme par mégarde ses mains sur tes hanches. Il sent fort, une odeur de ménagerie. Tu te dégages avec un petit rire gêné et vas chercher un tabouret sur lequel tu grimpes.
— Comme ça, ça sera encore plus facile, vous pouvez passer les bouteilles.
Il pose la caisse au pied du tabouret et le manège reprend. Mais le siège est un peu bancal et manque basculer à un moment où tu pousses ta ...
... charge au fond du rayon ; le livreur cherche à rétablir ton équilibre en saisissant par le devant ta blouse dont deux boutons du haut se défont pendant que tu oscilles avant de tomber dans ses bras sauveurs.
— Eh bah, Margoton, il était moins une, tu me dois un gage.
Suit une pression de sa moustache sur tes lèvres que tu évites en détournant la tête, mais son attention est déjà tournée ailleurs :
— Dis donc, t’as de sacrés roberts.
Même en ignorant le mot, tu ne peux te tromper sur le sens : la blouse bée sur le haut de ta combinaison dont l’étoffe légère cache mal tes seins (nous sommes avant l’apparition du soutien-gorge). D’autant plus mal que l’effronté croche un doigt dans l’échancrure pour élargir encore son point de vue.
— Bon Dieu, j’ai jamais vu d’si beaux nichons.
Écarlate, tu repousses sa main et te rajustes. Tu es si indignée que tu t’apprêtes à quitter la cave en le plantant là. Il doit s’en rendre compte car avec un nouveau rire il t’invite à remplir les verres pendant qu’il va chercher les derniers casiers. Désarmée, tu choisis un excellent Pommard et te mets à la recherche d’un tire-bouchon.
Tu as du mal à ouvrir la bouteille et n’en viens à bout qu’au moment où Dédé re-dévale l’escalier. Quand il voit la bouteille, un sifflement lui échappe.
— Eh, ça vaut une fortune, t’aurais dû tirer un pichet au tonneau. Comment tu vas expliquer ça à tes patrons ?
Tu te mets dans la peau de Louison et lui réponds malicieusement :
— Je n’aurai qu’à ...