1. Marguerite et le livreur


    Datte: 31/07/2019, Catégories: fh, frousses, soubrette, pénétratio, fsodo, fouetfesse, Humour Auteur: Mia Enon, Source: Revebebe

    ... dire que vous en avez cassé une !
    — Pour qu’ils me la fassent payer, ça va pas !
    
    Ravie du succès de ta taquinerie, tu le rassures :
    
    — Mais non, c’était pour rire, je suis sûre qu’ils ne s’en apercevront même pas. Je vous sers ?
    — Prends ton temps, je termine et après c’est la fête.
    
    Il vide rapidement les derniers casiers et en ayant fini défait son tablier de cuir qu’il pose dans un coin. Il porte dessous une chemise de toile largement ouverte sur un torse velu.
    
    — Pas mécontent d’en avoir terminé. Avec Louison, y a toujours un bisou pour fêter ça.
    
    Au diable les convenances ! Il te plaît de plus en plus, tu es émue et penses ne risquer rien d’autre que quelques caresses un peu lestes. Tu lui réponds donc en le fixant d’un air provocant :
    
    — Bon, si c’est la tradition, je ne vais pas m’y opposer. Mais bas les pattes !
    
    Tu te hausses sur la pointe des pieds pour atteindre sa joue droite « Un pour le père. », la gauche « Un pour la mère. ». Le traître te coupe par « Et ce coup-là un pour le gars. » en te bloquant dans ses bras et en écrasant ta bouche de la sienne. Tu le laisses faire d’assez bonne grâce en prenant toutefois la précaution de retenir ses mains pour les empêcher de courir sur toi. Le baiser dure un bon moment. Il te serre contre lui et tu sens peser sur ton ventre la grosse bosse qui déforme son pantalon. Tu as les joues en feu et les jambes flageolantes quand il finit par te lâcher.
    
    — Allez, un petit coup de vin pour se donner du cœur ...
    ... pour la suite. Montre les verres. Ouais, pas très propres, ça serait dommage d’y gâcher un pinard comme ça, autant boire au goulot. À toi de commencer.
    
    Tu n’as jamais bu du vin au goulot de ta vie. Mais puisque tu es Louison, tu y vas bravement. Tu t’étrangles en avalant une trop grosse lampée et laisses malgré toi un filet de vin couler de ton menton sur ton cou.
    
    — Et bah, Margot, t’es trop goulue. Bouge surtout pas, je vais essuyer avant que t’en aies partout.
    
    Ton chevalier servant sort un mouchoir un peu douteux de sa poche et tamponne ton menton et ton cou. Tu restes la tête en arrière jusqu’à ce qu’il en ait fini, un peu étonnée qu’il ne profite pas de l’occasion pour oser quelque nouvelle privauté.
    
    — À moi. Et tu sais que quand on boit à la même bouteille, on connaît les pensées de l’autre.
    
    Il boit une longue rasade, claque la langue :
    
    — Ça, c’est du fameux.
    
    Puis se campant devant toi les mains sur les hanches :
    
    — Mais toi alors, à ce que j’ai lu dans la bouteille t’as de sacrées pensées coquines ; compte sur moi pour pas être déçue.
    
    Et en homme sûr de lui il te saisit à la taille, t’attire vers lui, te prend le menton et plongeant ses yeux rieurs dans les tiens :
    
    — Ouais, je crois qu’on va ni l’un ni l’autre être déçu.
    
    Sa main descend du menton, serre un peu ton cou ; tu as un sursaut quand elle va englober doucement un de tes seins. Tu ne réagis pas tout de suite mais quand les doigts s’affairent tu pousses un « Arrêtez » aigu. Comme il ...
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