Une femme naturelle - Histoires de Sexe

Une femme naturelle

... tout me faire, Mathieu. La bouche, la chatte, le cul, tout ce que tu veux, tous tes fantasmes seront les bienvenus, j’ai tellement envie de toi. Mais, si tu me prends par le derrière, il faudra que tu sois très doux, car le dernier à m’avoir sodomisée, c’est ce plombier qui m’avait prise comme tu le sais, à la hussarde.

On trouve de tout sur Internet, et cette fois-là, elle était tombée sur le style autoentrepreneur touche-à-tout, mal rasé et bien vicelard. L’homme s’était proposé pour lui refaire sa cabine de douche, moyennant une somme modique. Mais, de fait, c’était un bricoleur du dimanche, qui bricolait surtout les chattes de ses clientes, qui plus est, avec maladresse. L’énergumène était resté trois jours, durée qui lui avait suffi pour saboter le travail, résultat des courses, désormais il y avait des fuites partout ; et pour saboter la baise, il l’avait obligée par les trois trous et, suite à cet enculage sauvage, elle avait eu du mal à s’asseoir pendant plus d’une semaine.

— Ah, celui-là, quel connard ! Mais, te forcer le cul comme ça, c’est du viol, tu aurais dû aller porter plainte à la gendarmerie.
— Tu parles ! Ils se seraient moqués de la grosse de service, les gendarmes, et m’auraient demandé pourquoi j’avais invité cet homme chez moi, si ce n’était pas pour me faire baiser. Et lui, il aurait eu beau jeu de leur fournir la retranscription des dialogues très chauds où je délirais avec lui sur la chanson de Pierre Perret, « J’suis l’plombier bier bier ...

... bier bier, c’est un beau métier… ». Plombier, mon cul, il ne savait même pas changer un joint. Et pour ce qui est de son petit chalumeau, pouah, il donnait pas envie son appendice ! Mais, vu ce que j’y racontais dans cet échange, les flics m’auraient prise, au mieux pour une allumeuse, au pire pour une grosse salope en manque, et ils n’auraient pas eu tout à fait tort. C’est vrai que je m’étais bien excitée avec ce bâtard, sur le tchat.
— Ce n’est pas une raison pour te forcer le cul, si tu n’en avais pas envie.
— Laisse tomber, c’est de l’histoire ancienne.
— En tout cas, tu vois bien, il n’y a pas qu’avec moi que tu es chaude !
— Petit jaloux ! Je dois avouer que ça m’est arrivé cinq ou six fois d’être excitée comme ça avec des mecs. Mais, tu comprends, une femme seule, j’avais besoin de compagnie et d’un peu de douceur…
— De sexe aussi !
— Oui, de sexe aussi, les occasions n’ont pas été aussi fréquentes, depuis la mort de mon mari. Et quand la bonne aubaine se présente, pourquoi ne pas en profiter ? Tu as vu comme je suis foutue, je ne suis pas une reine de beauté, alors quand un gars a envie de moi, je réfléchis à deux fois avant de l’envoyer bouler.
— En tout cas, quand je vais venir, tu vas passer à la casserole, ma vieille.
— Humm, j’y compte bien ! Vivement ce jour béni, j’ai hâte, je suis humide rien que d’y penser.

4 – De courtes vacances

Je suis arrivé tard chez elle, dans la nuit de jeudi à vendredi. Mais Lulu m’attendait encore, en chemise de nuit, ...