Une femme naturelle - Histoires de Sexe

Une femme naturelle

... chastes, au fur et à mesure que l’envie de sexe se faisait sentir.

Je l’inondais de questions vis-à-vis des hommes qu’elle avait accueillis chez elle, combien étaient-ils, qui étaient-ils, et surtout qu’avaient-ils fait ensemble ? Elle était tombée sur une poignée de malades et alignait une collection impressionnante d’anecdotes pittoresques, mais pas toujours très drôles. Entre celui qui n’arrivait pas à bander et qui l’avait copieusement insultée dans la rue, devant tous les voisins, en la traitant de noms d’oiseau et en rejetant la faute sur elle, et celui qui l’avait violemment fistée à lui en faire mal, et j’en passe et des meilleures. Sans compter le lot de ceux qui avaient juste envie de se taper une grosse mamie, un petit coup vite fait pour essayer, et on ne les revoit jamais !

— Moi, je ne suis pas comme ça, je suis tendre, câlin, et respectueux !
— Je sais, je sais, je l’ai bien senti, en passant cette première journée avec toi.
— Un peu cochon et coquin, quand même !
— Ça aussi, je l’ai senti. Mais, arrête de m’exciter avec tes allusions, si c’est pour ne jamais revenir me voir.
— Tu te branles parfois en pensant à moi ?
— Devine ! Une vieille femme sans amour, à quoi peut-elle bien passer ses nuits ? Mais, si tu veux tout savoir, oui, je me caresse presque tous les jours en pensant à toi.
— Comme l’autre jour sur Skype ? Purée, tu étais sacrément chaudasse.
— Ça n’avait pas l’air de te déplaire, lorsque je me suis masturbée devant toi.
— Je crois ...

... que tu as également apprécié quand tu m’as vu juter devant la caméra.
— Pour sûr, en plus tu en as une belle, presque aussi longue et un peu plus épaisse que celle de feu mon mari. Elle me donne l’eau à la bouche, ta bite. Il y en en a tellement qui ont des petits sexes ridicules.
— Ah, tu vois, tu as connu plein d’hommes ! ai-je répondu furax, dans un nouvel excès de jalousie.
— Pas besoin de les avoir chez moi pour voir la taille de leurs sexes, la plupart me montrent leurs attributs sans sourciller sur messagerie.
— Et si je venais passer une semaine chez toi aux prochaines vacances ?

J’avais lancé cette proposition un peu à la va-vite, sur un coup de tête. J’avais envie de la baiser et j’avais peur de me faire piquer la place, car je savais qu’elle discutait aussi avec d’autres hommes.

Par la suite, j’ai pas mal ramé pour obtenir cette semaine de congés. Certes, j’avais pas mal de vacances en retard, mais nous étions en pleine période de démarrage, un gros projet qui battait de l’aile, et ma cheffe de service me fit comprendre que ce ne serait pas bien, pour ma promotion, de me défiler en pareil instant. Il me fallut négocier âprement et je n’obtins finalement que trois jours, vendredi, lundi et mardi, mais surtout pas le mercredi, car nombre de nos collaborateurs étaient en 4/5 et avaient de la marmaille à s’occuper, ce jour-là.

Lucette sauta de joie, elle comptait maintenant les jours avant mon arrivée, et avait manifestement la moule en feu.

— Tu pourras ...