1. Drôles de revues


    Datte: 24/07/2025, Catégories: f, h, Collègues / Travail cérébral, Humour Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... confiance, aussi. Je ne sais qu’une chose. À vous, je ne mentirai jamais. Enfin, je le crois. Peut-être parce que vous-même êtes franche comme l’or… J’y ai beaucoup pensé sans trouver de réponse. Le plus étonnant étant que vous mentir à vous ne m’amuserait pas. Ce serait trop facile… Je crois…
    
    Pénélope pencha sa jolie tête sur la gauche et sourit.
    
    — Et bien monsieur Groseille, je vous remercie de ces confidences. Oserais-je prétendre à un autre de vos délicieux cafés, avant de reprendre le travail ?
    
    Groseille prit la dernière revue qu’ils avaient étudiée et la brandit sous les yeux de la jeune femme.
    
    — Évidemment ! À la condition que vous rameniez ces cafés ici et que nous en finissions de notre étude culturelle…
    
    Tout en tournant les talons, Pénélope se dirigea vers l’entrée de la librairie en quête de leurs cafés, plaisantant sur sa soif d’en terminer avec ce genre d’apport culturel. Groseille, lui, ne quitta pas des yeux le balancement plaisant des fesses de son employée. Il admira les courbes de son corps, moulé dans une jupe serrée gris souris, tout le temps que Pénélope s’éloigna. Plusieurs fois, il n’avait pas été capable de contenir ses regards. Profitant de l’inattention de la jeune femme, il avait laissé ses yeux se goinfrer de la vue des seins lourds, qui tendaient la chemise immaculée que portait la si jolie blonde. Hormis à leur première entrevue, c’était la première fois que Pénélope portait une jupe. Depuis qu’elle travaillait à ses côtés, elle ...
    ... ne s’habillait que de jeans et de tee-shirts, pieds chaussés de chaussures de sport. Aujourd’hui, la jeune femme était la féminité incarnée.
    
    Pénélope, obéissant à Groseille, avala sa dernière gorgée de café, et reposa sa tasse sur la table. Elle retint un soupir d’agacement, et prit en main la revue, celle-là même où la fille brune, toujours aussi nue, était restée patiemment adossée à son mur. Une très belle femme, dont elle commençait à apprécier les charmes. Pénélope, attendant que son patron en termine de sa dose de caféine, feuilleta quelques pages pour en apprendre plus, sur le modèle exhibé par cette revue d’un autre temps. D’immenses yeux noirs et un air un peu perdu. Comme si elle s’ennuyait, et ne se savait pas espionnée. Les lèvres brillantes et légèrement ouvertes, la fille de papier paraissait dans l’attente. Elle avait de très beaux seins et des fesses parfaites. Pénélope, l’espace d’un instant, regretta que cette jolie créature ne soit pas photographiée dans une pose plus suggestive. Elle aurait apprécié de voir les globes de chairs fermes de ses fesses, ouverts sur des secrets plus intimes. Pénélope se surprenait à désirer en voir plus, quand la voix de Groseille la tira de ses pensées.
    
    — Êtes-vous prête à vous cultiver plus encore, Pénélope ?
    — Allons-y vite, monsieur Groseille. Cultivez donc !
    — Vous cultiver me sera un ravissement, n’en doutez pas, Pénélope !
    
    Pénélope ne put réprimer un sourire sous l’allusion de son patron, les yeux sur la raie ...
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