1. Drôles de revues


    Datte: 24/07/2025, Catégories: f, h, Collègues / Travail cérébral, Humour Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... des fesses de la fille brune, décidément trop fermée à son goût.
    
    — Dans un souci d’honnêteté et surtout de précision, il me faut clarifier certaines choses. Peut-être que dans sa vie privée, cette jolie brune adorait garder son pubis glabre. Mais j’assure avec aplomb qu’elle a ses poils en place, quand elle pose en ce moment précis.
    — Oh monsieur Groseille ! Je ne suis pas aveugle !
    — Bien sûr que non, chère Pénélope ! Simplement mal éclairée, dirons-nous ! Mal éclairée ! Les poils de la dame ont été effacés !
    — Pardon ?
    — Effacés ! Si notre charmant modèle ne s’est pas épilée, le photographe, lui, l’a fait dans un geste technique ! Regardez très attentivement. L’image au niveau du mont de Vénus est très légèrement floue.
    — Exact… Il fallait le remarquer, mais c’est flou. Je ne comprends pas…
    
    La voix d’Octave monta d’un cran. Tout comme la voix de Groseille pouvait monter d’une octave.
    
    — C’était de mise ! Tous les poils étaient effacés ! Toute pilosité gommée des aisselles et des pubis !
    — Mais pourquoi ?
    — Ah ! Enfin un peu d’intérêt ! Les poils aux pattes des femmes étaient disgracieux, le sont toujours aujourd’hui et le seront encore demain. À mon humble avis ! Les poils en général étaient disgracieux certes… Mais surtout, l’époque voulait que ce soient leurs poils qui rendent les femmes impudiques !
    
    Les immenses yeux azur de Pénélope papillonnèrent et elle se mordit la lèvre inférieure.
    
    — Mais… Pourquoi donc ?
    
    Octave se passa une main dans les ...
    ... cheveux et laissa échapper un petit rire bref.
    
    — Les poils sont très proches des intimités. L’aisselle, ce creux tout bête sous le bras… N’est-il pas un endroit intime ? Ou en tout cas, une partie de notre corps, le plus souvent caché ? Bien sûr, cet endroit ne cache rien, mais c’est d’être caché qui le rend impudique. Non ? Un paradoxe, vraiment…
    — Ce n’est pas faux…
    — Mais le poil à l’aisselle n’est pas le meilleur exemple. C’est également un tue-l’amour.
    — Là… Je ne suis pas d’accord !
    — Oh ! Vous gardez vos aisselles naturelles ?
    — Oui…
    — Oh… Vous préférez ainsi ?
    — Je préfère… Je ne trouve pas mes aisselles laides à regarder.
    — Bien… Peut-être que voir vos aisselles me ferait changer d’avis…
    — Peut-être…
    
    Octave Groseille eut une petite mimique comique et tendit une autre revue à Pénélope. Magazine que la jeune femme prit, cette fois plus encline à en apprendre plus.
    
    — Cette superbe blonde est l’image même d’un véritable sacrilège !
    
    Octave avait donné un ton dramatique à sa voix et Pénélope observa la fille de papier. Assise, seins dressés, une jambe repliée sous elle, et l’autre ouverte à l’équerre, la blonde souriait à l’objectif. Ses yeux noisette et rieurs regardaient droit devant, et la fille paraissait s’amuser de se montrer nue.
    
    — Ah bon… Un sacrilège ?
    
    Groseille s’éclaircit la gorge, et reprit d’un ton normal.
    
    — N’oubliez pas la censure et notre bonne vieille religion. Deux cas possibles. Grand 1… Cette pose a été prise à la va-vite. ...
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