1. Le livre de Raison d'Odilon Ventalon


    Datte: 13/07/2025, Catégories: fh, hplusag, fplusag, extracon, candaul, pénétratio, historique, aventure, Auteur: Diable Mouret, Source: Revebebe

    ... magnanerie entretenaient dans la pièce une pénombre irréelle et les deux amants se sentirent bientôt hors du monde et du temps.
    
    Les mains d’Odilon parcouraient le corps dénudé qu’il devait féconder pendant que les mains de sa maîtresse finissaient de le dénuder. Quand il fut nu, elle prit, d’une main assurée, la mesure de l’excitation de son jeune amant. Soucieuse de procurer une descendance à son époux, elle s’apprêtait à bâcler les choses, mais Odilon ne l’entendait pas ainsi.
    
    Il commença par s’agenouiller devant sa belle et fourra son nez dans son épaisse toison, ce qui lui permit de constater que ladite toison avait été soigneusement lavée. Elle était aussi blonde qu’un champ de blé et il se crut, sur l’instant, découvreur de la toison d’or. Écartant les poils du bout de son nez, il entreprit de stimuler l’espèce de bouton dont ni l’un ni l’autre ne connaissaient le nom latin.
    
    Il joua des doigts et de la langue, tant et si bien que la belle en oublia presque qu’elle était là pour accomplir, en quelque sorte, son devoir conjugal par procuration. Nul doute que, si elle avait été sincèrement catholique, elle eut monopolisé son confesseur longuement pour lui raconter tout ce qu’elle avait fait et ressenti.
    
    Enfin, l’insémination fut finalisée vers le milieu de la nuit et la maîtresse put aller rejoindre la couche conjugale pour rendre compte du devoir accompli.
    
    La nature est souvent capricieuse, et il faut savoir remettre l’ouvrage sur le métier plusieurs fois ...
    ... pour arriver au but. Visiblement, ce n’est pas le seul désir de plaire au maître qui motiva les amants pour parfaire l’accomplissement de leur mission plusieurs fois par mois pendant plus d’une année.
    
    La paillasse de feuilles de frêne, qui, d’ordinaire, faisait une couche confortable d’un bout à l’autre de l’année, dut être renouvelée chaque saison. Odilon fut même obligé de changer quelques-unes des planches qui servaient de sommier, elles menaçaient de céder sous leurs ardeurs amoureuses. Car ces deux-là, non content de copuler en dehors des liens sacrés du mariage, se permirent de s’aimer.
    
    Le maître, quant à lui, semblait se satisfaire de voir sa légitime épouse heureuse par procuration. Quant à elle, elle ne manquait pas, de retour de ses séances de fécondation in vivo, encore pleine de la semence d’Odilon qui lui engluait généreusement la toison pubienne, de rendre compte à son époux et de lui témoigner, de la bouche et de la main, de la profonde affection qu’elle avait pour lui.
    
    Arriva le jour où la maîtresse attendit en vain ses règles et où elle se sentit emplie d’un héritier qu’on espéra mâle. Ce souhait fut exaucé et le continuateur de la dynastie fut baptisé en l’église du village d’Asperjoc, selon le rite de l’Église catholique. Odilon en fut le parrain et jura d’assister les parents dans l’éducation de l’enfant.
    
    Quand une génération de vers était arrivée à maturité, Odilon allait livrer les cocons au Pradel où ils étaient dévidés, puis où les fils de ...
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