La vie d'Anaïs - 3 - Histoires de Sexe

La vie d'Anaïs - 3

... mes pensées.

— Tu sais, Anaïs, je t’aime, je t’aime, je t’aime.
— Oh, moi aussi je t’aime, sœurette. Serre-toi encore plus fort contre moi.

La petite de la boulangerie a failli perdre la vue quand elle a livré des croissants à deux folles en culotte qui ont ouvert, serrées l’une contre l’autre sans cesser de s’embrasser. Les grandes discussions commencent au petit déjeuner. Anita veut que je l’emmène quand je suis soumise à d’autres femmes et veut subir les mêmes choses que moi. Anita me demande de venir dormir avec elle aussi souvent que possible.

Je propose Linda, pour commencer les présentations. Je préviens Anita qu’elle sera fessée devant la voisine d’en face et qu’elle devra certainement venir entre ses cuisses pour la faire jouir, entre autres… Nous y allons un soir. Sur la terrasse, nous devons nous mettre en culotte et nous caresser devant la voisine. Linda me dit :

— Ma petite Anaïs, venez donc m’embrasser ! Et toi, la négresse, à ta place, entre mes cuisses !

Mon sang ne fait qu’un tour, je gifle Linda de toutes mes forces, je renverse la table remplie de verres et de boissons. Il y a de la casse. Ce qui me retient de continuer, c’est que la lèvre de Linda est fendue et qu’elle saigne, sûrement ma bague.

— Viens, ma chérie, cette vieille conne fripée ne nous mérite pas, rhabille-toi, on s’en va.
— Et toi, vieille peau raciste, si je te recroise, je te démolis. Tu es interdite de séjour au centre culturel et dans tous les endroits que nous ...

... fréquentons. Si on se croise dans la rue, un conseil, change de trottoir, sinon on te fout à poil et on jette tes fringues à l’égout.

Joyeux début. On ne peut pas dire que ce soit une réussite. Anita garde le silence. Elle a l’air inquiète et désemparée.

— Non mais, celui ou celle qui méprise mon amour doit savoir de quel bois je me chauffe !
— Oh, tu sais, ce n’est pas grave, j’ai l’habitude.
— Eh bien, c’est une très mauvaise habitude que tu dois perdre. Tu vaux mille fois mieux que tous ceux qui te méprisent. Et comme nous sommes jumelles, ta couleur de peau est la mienne, alors…

Par contre, le rendez-vous avec madame Germain se passe très bien. Dès notre arrivée, nous sommes en culotte et seins nus. Louise est assise entre nous deux, les bras sur nos épaules, elle nous titille les tétons et nous bavardons comme des bienheureuses. Je lui raconte notre rencontre, notre coup de foudre, notre amour. Quand ma main remonte sur la cuisse de Louise, Anita fait pareil. Nos mains se retrouvent pour caresser la culotte de Louise. J’embrasse Louise, Anita aussi.

— Oh, mes petites coquines, vous me faites du bien, touchez-moi encore !
— Madame Germain, vous mouillez votre culotte. Oh ! C’est la rouge… Vous voulez bien montrer le film à mon amie ? Qu’elle voie pourquoi j’ai reçu une fessée d’abord, et une autre devant ses amies !

Anita ne quitte pas l’écran des yeux, elle se caresse la culotte en regardant. Dès la fin du film, elle vient devant Louise et lui retire sa ...