Le grand jour
Datte: 18/06/2025,
Catégories:
ff,
fplusag,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
intermast,
Oral
fdanus,
jouet,
lavement,
uro,
piquepince,
dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... ?
— Oui… Maîtresse.
Ses mains se portent sur ma poitrine, juste pour agiter brièvement les pinces qui l’ornent.
— Hiiiiiii ! Mer… ci Maîtresse.
Il m’a fallu reprendre par deux fois mon souffle pour répondre. L’agacement de la peau s’est changé en cercles de feu autour des seins. La fête se poursuit, ce sont mes cuisses qui sont l’objet des attentions de ma Maîtresse, maintenant. Même technique : retrousser la peau entre deux doigts et fixer les mors de bois sur la boursouflure. Mais la figure géométrique est différente. Ce sont des files qui s’alignent, de l’aine au genou, sur trois rangs de l’intérieur à l’extérieur. Je halète, je ne trouve plus ça joli du tout !
Faible consolation, le panier étire un peu, un tout petit peu, moins ma chatte. Je ne peux plus refréner mes gémissements, ni les larmes qui brouillent ma vue. Maîtresse Colette ne pose plus de pince depuis qu’elle a relié sur mon ventre, par des points au dessin harmonieux, les lignes des cuisses aux cercles des seins. Elle joue à la couturière, me semble-t-il, comme si elle faufilait un cordonnet entre les ressorts des mâchoires.
Elle s’éloigne. On dirait qu’elle tient une rêne dans chaque main.
— Tu es prête ?
Je n’ai pas le temps de me demander à quoi. Une double fulgurance me parcourt sur le champ de la poitrine aux genoux. J’ai l’impression que ma peau s’est arrachée, que mes seins m’ont quittée, que mon ventre est ouvert, et que trois fers rouges ont marqué mes cuisses. Je hurle. Je ...
... hurle longuement. Je hurle tant qu’il reste un filet d’air dans mes poumons. Et j’éclate en sanglots.
Un tas de pinces enchevêtrées gît aux pieds de Maîtresse Colette. Les sensations de brûlure ne s’apaisent pas, au contraire. Je gigote et je pleure dans mes liens. Je m’agite autant que le permettent les bracelets qui m’entravent bras et jambes. Je bouge, je vibre, je cris, je renifle, je gémis, j’en oublie les tractions sur les lèvres qui se décuplent aux virevoltes du panier.
À travers mes larmes, je vois ma Maîtresse détacher paisiblement quelques pince de leur cordonnet et s’approcher de moi.
— NON ! Non, non, NON ! Pitié ! Non Maîtresse, par pitié, non ! Non, non, non, non… NON !
Je me démène comme une folle. Je me brise la voix en supplications, à ne plus pouvoir parler, à râler bouche ouverte.
— Tais-toi ! Tu m’assommes.
Oups ! Ma langue est emprisonnée dans une pince. J’ai mal. Pas trop, c’est surtout frustrant. Je bave, je n’émets que des borborygmes, et des claquements quand le bois bute sur mes dents. Je lutte un moment, mais je m’obstine en vain. J’abandonne. Je ne crie ni ne me débats plus. Maîtresse Colette retire la pince, dégoulinante de salive. J’en ai la bouche pleine.
— Tu es calmée ?
— Voui Maîtraiche, déglutis-je.
— Tant mieux ! Tu apprécieras beaucoup plus que je m’occupe de tes tétons, sourit-elle.
J’opine en silence, je n’ai pas la force de parler. Je pleure. Je pleure et je tremble. Mais j’accepte… Le feu délaisse ma peau, je ...