1. Le grand jour


    Datte: 18/06/2025, Catégories: ff, fplusag, fsoumise, fdomine, humilié(e), intermast, Oral fdanus, jouet, lavement, uro, piquepince, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... réserve autre chose.
    — Ce que vous voudrez, Maîtresse.
    
    Je suis soulagée et de nouveau dépitée. La torture évoquée m’effrayait et me tentait. Sans doute aurait-elle laissé des traces, et Maîtresse Colette m’a promis que je n’en aurais pas.
    
    Elle revient vers moi, un panier rond en osier à son bras. N’étaient son bustier, ses talons hauts et ses autres accessoires virevoltants, on dirait une honnête ménagère retournant du marché. Elle se plante devant moi, une pince à linge à la main.
    
    — Tu vois ça ? Le panier en est plein. Tu vas m’aider à le vider.
    — Oui Maîtresse, dis-je en prévoyant confusément la suite.
    — Mais d’abord il faut que je trouve un endroit convenable pour le suspendre…
    
    Je regarde machinalement les bras de ma croix, à gauche et à droite, cherchant un piton, un crochet… et mon souffle se coupe. Une souffrance atroce monte de ma vulve et me tétanise. Je baisse la tête, à la recherche de la cause et de ma respiration.
    
    — Tu as des lèvres assez fortes pour supporter le poids, c’est pratique, se félicite Maîtresse Colette.
    
    Le panier se balance tranquillement d’avant en arrière, là, entre mes jambes. L’anse est accrochée à une pince à linge puissance dix, et cette pince emprisonne mes grandes lèvres. Le poids les allonge, je les vois s’étirer quand le balancier passe devant mes yeux. Ce serait cocasse si ce n’était horriblement douloureux. À la pression sur la peau s’ajoute l’extension de la chair, et quand l’air retrouve mes poumons c’est pour en ...
    ... sortir dans un cri prolongé.
    
    — Aaaaaaaaaaaaaaah ! Diii… Aiiii Aïe !
    
    Diotima ! Le mot m’est venu à la gorge, je l’ai refoulé de justesse. Une longue inspiration pour contenir la tentation, essayer de me raffermir. La douleur se stabilise. Elle ne s’atténue pas, mais d’aiguë elle est devenue sourde. Et sournoise. Mon ventre fourmille, mes seins aussi. Je respire à petits coups en les sentant gonfler et la chaleur envahir mon sexe.
    
    — Ne t’inquiète pas, sourit Maîtresse Colette. Quand le panier sera vide, il pèsera moins. Plus vite on l’allégera, moins longtemps tu souffriras.
    — Me… Merci… Mai… Maîtresse.
    
    J’ai réussi à parler. En hésitant, certes, mais c’est déjà un succès pour moi. Me contrôler, oublier la douleur qui poigne, se concentrer sur le plaisir qui point. C’est peut-être cela le secret. Je respire mieux, j’arrive à me décontracter, un peu. Je relève la tête. Un éventail de pinces joue devant mes yeux, avant de retomber dans le panier. Petit choc qui me fait gémir.
    
    — Tu es prête ?
    — Oui Maîtresse.
    
    Elle tâte mon sein, le droit. Elle presse la peau entre pouce et index, et pose une pince sur la petite crête. Je n’ai pas vraiment mal. Elle continue, pince après pince, décorant le globe d’une couronne de bois. C’est agaçant plus que gênant. C’est même joli, et puis ça répartit l’endolorissement. Je me détends. Elle continue en couronnant le sein gauche. La dernière pince équitablement disposée, elle se recule pour contempler son œuvre.
    
    — Tu supportes ...
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