1. Le grand jour


    Datte: 18/06/2025, Catégories: ff, fplusag, fsoumise, fdomine, humilié(e), intermast, Oral fdanus, jouet, lavement, uro, piquepince, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... nymphes à toute la vulve, des tétons à la poitrine. Les ondes s’entrecroisent et s’emmêlent. Leurs vagues m’enivrent. Mes jambes ne me portent plus. Ma Maîtresse accompagne ma chute et m’étend avec précaution sur le sol étrangement doux et souple.
    
    J’ai déconnecté mes neurones. Je flotte dans les nuages de l’inconscience douillette. Bien-être et affliction se confondent. L’un et l’autre m’indiffèrent, je n’attends rien, je n’aspire à rien. Le bourdonnement que je perçois semble venir d’ailleurs, ou de mon cerveau engourdi, peut-être. Qu’importe, je vogue dans les nuées cotonneuses des limbes !
    
    Je retombe sur terre lorsque le bourdonnement devient une vibration qui se communique à mon sexe assoupi. J’ouvre les yeux sur la tête ronde du vibromasseur que Maîtresse Colette promène délicatement sur mes lèvres intimes. Son massage léger est une bénédiction. Il ranime l’exaspération de mes sens et simultanément l’apaise en dénouant la tension des nerfs. Bonheur total, le Nirvana…
    
    Un Nirvana que traverse une décharge électrique au contact du clitoris dont hypersensibilité libère soudain tout le stress accumulé. Un éclair m’aveugle, mon corps m’échappe pour de bon, mes muscles s’émancipent, mon sexe prend le contrôle des spasmes qui m’agitent et son ultime constriction m’offre une seconde petite mort.
    
    …
    
    La voix qui m’appelle est irréelle, je l’entends comme en rêve. Elle insiste, renouvelle ses appels, me force à remonter des profondeurs paradisiaques où je me ...
    ... complais. Relever les paupières me coûte un effort immense, mais la vision qu’il m’apporte en est la récompense.
    
    La chatte de ma Maîtresse et ses anneaux de bronze s’expose à mes yeux étonnés et ravis. En m’en détachant, je croise son regard où pointe comme un soulagement. Impression fugitive, aussitôt effacée par l’éclosion d’un sourire équivoque. Elle reste pourtant accroupie au-dessus de moi. Je ne m’en plains pas, le tableau est aimablement obscène.
    
    — Bon retour chez les vivants, se moque-t-elle. Tu dois avoir besoin d’une bonne douche tiède.
    
    Je ne vois pas trop où elle veut en venir, mais le tutoiement m’indique que le jeu continue. J’acquiesce donc, d’un incertain « sans doute, Maîtresse » qui l’amuse. Elle se relève à moitié en riant et saisit ses créoles. Je suis aux premières loges pour admirer les détails de sa fente dont l’urètre se contracte légèrement. Étais-je bête ! Je vais expérimenter la douche dorée. Je l’accepte à contrecœur, la perspective ne m’enchante pas.
    
    Je retiens ma respiration quand son jet frappe d’abord ma poitrine. Quelques éclaboussures se perdent sur mon cou et autour de ma bouche. C’est tiède, en effet, et moins écœurant que je le craignais. Elle bouge le bassin pour enrober équitablement mes seins avant d’arroser mon ventre. La première sensation est agréable. L’acidité de l’urine se révèle par des picotements, plus chatouilles qu’irritations, aux endroits sensibles dès que le flux les délaisse. Il s’interrompt, d’ailleurs, me frustrant ...