1. Quatre petites chansonnettes


    Datte: 08/06/2025, Catégories: fh, fffh, nostalgie, portrait, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... petiots, ça fait partie de l’apprentissage de la vie.
    
    Et Denis, mon ami d’enfance, salut à toi camarade. En te voyant, le goût lointain des caramels à un franc me revient, puis celui plus proche des innombrables whiskys qu’on a bus ensemble. Tu es venu avec ta petite femme, rencontrée au lycée il y a… Oh là-là ! Je ne sais plus… Elle était plutôt mignonne à cette époque, un peu petite mais un joli minois. Quand on voit ce qu’elle est devenue, une bonbonne sur pattes. Finalement, j’ai bien fait de changer de femme plusieurs fois.
    
    Oh, mais c’est qu’elle a fait le déplacement aussi, cette garce de Béatrice qui m’a laissé tomber comme une vieille chaussette. Elle n’a pas rajeuni. Replâtrée comme une momie, elle ne risque pas de montrer ses rides ni de verser une larme, l’enduit se ferait la malle. Mais elle a beau faire, la peau du cou et celle des mains la trahissent, et on voit bien que ses gros nichons sont maintenant plus près du nombril que des épaules. Pourtant je suis sûr qu’ils sont sévèrement sanglés. Ça ne doit pas être folichon au réveil. Encore une bonne raison d’avoir divorcé. Ah, elle est venue avec son second mari. Dire que ce connard habitait au coin de la rue. Si ça se trouve, elle m’a fait tout un cinéma sur mon infidélité juste pour divorcer, et elle s’envoyait en l’air avec lui depuis des mois. Je m’en moque, je ne la regrette pas.
    
    Car tu es là, ma grande, longue et fine, encore plus mince dans ces vêtements noirs de circonstance. J’aime bien ton ...
    ... bibi à voilette et le nylon noir va superbement à tes longues jambes. J’espère que ce sont des bas et que tu portes un de ces strings coquins que je t’ai offerts. Toi tu es facile à vivre, tu aimes tout, tu dis ce que tu penses et tu fais ce que tu dis. Tu aimes les caresses, l’amour, la tendresse. C’est merveilleux de finir sa vie avec un être dont on est toujours éperdument amoureux. J’espère que tu trouveras celui qui t’emmènera, toi aussi, jusqu’au bout de l’aventure, un type bien qui te fera encore grimper aux rideaux. Tu le mérites.
    
    Il y en a d’autres que j’ai du mal à reconnaître, d’anciens collègues, des voisins, des gens qui se sentent obligés. Ah si, j’aperçois Arlette, l’ancienne copine de Béatrice qui avait été le prétexte à notre divorce. Ma foi, elle est encore appétissante, comme quoi je n’avais pas si mauvais goût. Et puis elle n’est pas en noir, elle. Juste un blazer bleu marine sur une petite robe claire. Pas mal. Oh ! Mes anciennes secrétaires, enfin juste deux, de deux boîtes différentes, Sabine au gros postérieur très bas et l’opposée, Véronique, au buste court et aux jambes interminables. L’énorme cul de Sabine me fascinait et le posséder m’offrait des délices incommensurables. Quant à Véronique, sa longueur de jambes rendait faciles les rapports debout, rapides, furtifs et incognitos dans les locaux de travail. C’est quasiment la revue des filles que j’ai sautées, ou aimées, ou les deux. Ça me rappelle « L’homme qui aimait les femmes », avec Charles ...
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