1. Travaux pratiques


    Datte: 30/05/2025, Catégories: fff, jeunes, caresses, intermast, init, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... glissent sur mes reins et s’y arrêtent un instant, le temps pour les miennes d’atteindre le bas des siens. Peau contre peau, frissons suspendus, nos cuisses s’épousent…
    
    Elle empoigne mes fesses, elle m’attire contre elle. Sa chatte cherche ma chatte, sa toison crisse sur ma broussaille. Je crois me retrouver avec sa mère, au moment d’ultime abandon qui préluda à nos folies. Ma bouche effleure ses lèvres, ses yeux m’appellent.
    
    — Veux-tu m’embrasser ?
    
    Qui a formulé la question ? Qui lui a répondu ? A-t-elle été seulement exprimée ? Le baiser suit, évident, profond, libérateur, enivrant, merveilleux. Il n’y a pas eu d’hésitation, elle sait embrasser. Nos lèvres se prennent, nos langues se trouvent, nos souffles se mêlent, nos salives s’échangent, nos sexes se mouillent. Notre baiser se prolonge.
    
    J’avance une jambe entre les siennes, son minou ventouse ma cuisse. Elle m’offre la sienne, j’y colle ma vulve. Nos bassins ondulent, nos langues s’enroulent, le baiser du haut et les baisers du bas se renvoient la cadence. Je ne distingue plus ses seins des miens, les sensations se mélangent. Nos tétons s’affrontent et s’exaspèrent, ne sachant lequel est à qui. Une mouille douce clapote entre nous. L’excitation soude nos lèvres.
    
    Il faut bien respirer. Nos bouches se disjoignent à peine pour qu’un filet d’air atteigne nos poumons. J’aspire son haleine en buvant sa salive, elle inspire mon souffle en suçant ma langue. Les secondes s’égrènent, secondes ou minutes, je ne ...
    ... compte plus. Nos cœurs pulsent à l’unisson. Leurs battements assourdissent ma tête, la voix qui m’appelle s’estompe dans la ouate. Nos corps refusent de se séparer malgré les supplications de Babette.
    
    Elle est nue, elle aussi, maintenant. Je le découvre quand ses prières résonnent à mon oreille, quand sa joue s’appuie sur la mienne, quand sa poitrine chevauche mon bras, quand son pubis se frotte à ma hanche, quand ses bras nous entourent, quand ses mains pétrissent nos fesses. Ce n’est qu’alors que j’accueille son intrusion, que Marion consent à s’écarter pour lui faire place entre nous, que je quitte les lèvres de l’une pour prendre celles de l’autre.
    
    Trois bouches entament une ronde folle, se joignent, s’éloignent, se reprennent, se perdent et se retrouvent. Les mains s’affolent, ne sachant où, ni qui, ni quoi caresser. Les seins s’écrasent, se confondent et se fondent. Les reins se courbent et se creusent. Les fesses se bombent et réclament leur dû. Les ventres s’offrent et se plaquent. Les cuisses se croisent et s’emmêlent. Les esprits se brouillent, le tournis les emporte.
    
    Trois corps pantelants s’effondrent enlacés sur le lit, dispersent le papier de soie, froissent la lingerie et bousculent les godes. Les nerfs se calment, les respirations s’apaisent, un calme nouveau règne dans la chambre. Un profond soupir s’échappe des lèvres de Marion.
    
    — Oh, Marraine ! Il y a des années que j’attendais cela !
    — J’en rêve depuis un an, confesse Babette. Et depuis la plage, ...
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