Travaux pratiques - Histoires de Sexe

Travaux pratiques

... un peu plus compliqué que ça, ma puce ! Si j’avais connu ce que j’ai appris depuis, je ne sais pas si je me serais mariée. Mais ce serait dommage, parce que Sandra et Brigitte, hé bien, elles n’existeraient pas !
— Hi hi, c’est vrai, ce serait bête.

Je n’ajoute rien, le silence retombe. Chacune explore ses sentiments dans son for intérieur. La circulation distrait mes réflexions jusqu’à proximité de la maison où les supputations reprennent.

— Mais alors, s’entête Marion, j’aime beaucoup Sandra et Brigitte et Babette. On est bien ensemble, pour tout, comme tu dis. Donc, je suis gouine, moi aussi, non ?
— Tu es mignonne ! Patiente un peu avant de savoir si tu n’aimes que les filles. Tu n’as pas d’amis garçons avec qui tu flirtes, comme Babette ?
— Oh ben si ! Je sais ce que c’est, quand même ! J’en ai déjà…
— Attends, je me gare…

Mon créneau fini(oui, ça me prend un moment, désolée !), je les regarde affectueusement.

— Alors, reprends-je, c’est comment avec les garçons ?
— J’aime bien les embrasser, il y en a qui sont gentils. Mais en général, ils veulent toujours aller plus loin, tu vois ? Moi, j’ai pas toujours envie.
— Sans parler de ceux qui te demandent de les sucer, renchérit Babette.
— Dans ce cas, tu lui dis de te lécher le minou d’abord.
— Oh, Marraine ! !
— S’il est un peu expérimenté, s’il ne pense pas qu’à son plaisir, il ne se vexera pas, voire il le fera. Sinon, tu l’envoies sur les roses !

Elles se regardent, me regardent, se regardent à ...

... nouveau et éclatent de rire.

— Tu leur dis ça, toi ?
— Il y a un moment que je n’ai pas été assez proche d’un homme pour qu’on en vienne là. Mais j’en connais qui n’hésitent pas avec ce genre de goujat.
— Marraine Christine ? Maman ?
— Maman ? Marraine Julia ?

J’aurais dû me taire. Au lieu de répondre, je laisse flotter le doute, je propose d’aller ranger nos courses. Marion arrête mon bras avant d’ouvrir la portière.

— Tu sais, Marraine, quand je suis avec un garçon c’est amusant, ça me plaît, mais… Bref, c’est pas comme avec Sandra, ou Babette, ou Brigitte, ou… toi. Avec vous, c’est mieux, ça me fait des choses… comme avec Nadine tout à l’heure. Ça m’a fait pareil.
— Quand tu étais toute nue et qu’elle te regardait ?
— Oui… Et quand elle était avec Babette ou… avec toi.
— Confidence pour confidence, ma puce, ça m’a fait des choses aussi. Sans doute les mêmes !
— C’était très agréable d’essayer mes dessous avec Nadine, reconnaît Babette, et que vous soyez là, encore plus. On devrait recommencer à la maison, entre nous, pour nous voir avec.

Elle m’enlace fort pour me faire une bise juste au coin de la bouche.

— Tu es d’accord, Marraine ? J’en ai envie, et je me sens tout à fait libre dans ma tête…

J’ai rendu sa bise à Babette.

Quand ma bouche frôle la sienne, elle l’entrouvre… Qui a parlé de la fraîcheur des baisers de jeunes filles ? Les lèvres de Babette sont chaudes, leur contact m’électrise. Son souffle est tiède et parfumé, je ferme les yeux. ...