Travaux pratiques
Datte: 30/05/2025,
Catégories:
fff,
jeunes,
caresses,
intermast,
init,
lesbos,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
Résumé des épisodes précédents :
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Je jette un coup d’œil à ma montre en sortant de ce délicieux salon de lingeries.
— On va faire un tour à la boutique de fringues ?
Mon offre tombe à plat. Mes deux filleules se consultent du regard. Babette se décide.
— Bof, il est tard, je n’ai plus très envie.
— J’en ai marre moi aussi, affirme Marion. Si on rentrait ?
— Ah bon ! Et une petite glace vanille pistache sur le port, non ?
— Il y a les mêmes à la maison. On sera plus tranquille.
— Oui, je préfère qu’on rentre, je suis fatiguée.
Elles n’en ont pas l’air, je les trouvais plutôt excitées deux minutes avant, mais bon, direction la voiture.
Tiens, elles sont tout à coup bien guillerettes en y allant. Une fatigue passagère, sans doute. Maintenant, ce sont sautillements, rires, gloussements et bavardages devant moi. Je me demande ce qu’elles complotent. Le parking est désert, de là qu’elles concoctent de me sauter dessus pour me prouver leur reconnaissance… Mais non, elles ont simplement besoin de relâcher la pression.
— Elle est gentille, cette fille, commente Babette une fois installée sur le siège passager.
— Tu parles de la vendeuse ?
— Ben, oui, elle nous a bien conseillées, je trouve.
— Tu parles ! Elle t’a surtout bien chaspée, rectifie une voix aigre derrière nous.
— Tu le sors d’où, ce mot, Marion ?
— Une fille de mon lycée, elle vient de Marseille. Ça veut dire tripoter comme un cochon.
— J’avais plus ou moins deviné, ris-je. Tu es ...
... jalouse ?
Elle ne répond pas tout de suite. Babette hausse les épaules.
— Bof, tu sais, la vendeuse, elle fait son métier, c’est tout !
— Drôle de métier que de passer sa journée à fouiller dans la culotte des dames, bougonne Marion. Ça t’a plu, au moins ?
— Marraine a raison, tu es jalouse. Elle est jalouse, elle est jalouse, tra la la la laire !
— Oh, ça va, Babette ! Marraine aussi en a bien profité, vous croyez que j’ai rien vu ?
— Non, ma puce, tu étais assez près. Très intéressée d’ailleurs, petite hypocrite. Mais je dois reconnaître que c’était agréable, et toi, avoue que tu as tout fait pour l’aguicher : qui c’est qui s’est mise toute nue la première ?
— Mouais, Marraine, n’empêche que, moi, elle m’a pas touchée.
— Peut-être que Nadine a eu peur d’aller trop loin avec toi, parce que tu lui plaisais trop.
Mon hypothèse la laisse un instant silencieuse. Quand elle réagit, son ton a changé.
— Tu crois ? Elle est gouine, alors ? Elle pense que je le suis aussi ?
— Pas forcément, ma chérie. On peut être attiré par quelqu’un de son sexe sans être homo. Après, ça dépend de l’amour qu’on lui porte et de la liberté qu’on a dans sa tête.
— Comme toi et Maman, et Christine.
— Oui. On s’aime, on se l’est dit, on est bien ensemble physiquement et moralement. Vous le savez, vous nous avez vues. Et pourtant, nous sommes libres d’aimer ailleurs si ça arrive.
— Mais elles ne sont pas gouines puisqu’elles se sont mariées, avance péremptoirement Babette.
— C’est ...