1. Travaux pratiques


    Datte: 30/05/2025, Catégories: fff, jeunes, caresses, intermast, init, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... Un baiser, « c’est un peu se respirer, au bord des lèvres, l’âme ». Ô Cyrano, romantique et malheureux amant, que n’as-tu goûté aux lèvres de Babette ! Son âme est tiède et parfumée, mais son cœur est brûlant. Le désir l’embrase et l’incendie se communique au mien d’un simple effleurement.
    
    — Eh ben, vous allez pas vous rouler une pelle ici, quand même ?
    
    La gouaille moqueuse de Marion rompt le charme. La main de Babette quitte mon sein. Je n’avais pas remarqué qu’elle le pressait. Je ris pour éloigner mon trouble, pour dissiper la déception qui voile ses yeux, pour gagner du temps, pour ne pas succomber tout de suite.
    
    — Alors, les filles ? On va les revoir, ces soutifs et ces culottes ? Sans étiquette cette fois !
    
    Deux fusées jaillissent de la voiture. Une troisième les suit, un peu plus lente, un peu plus lourde. Si la voisine nous voit, elle va croire à une épidémie de besoin pressant. Les trois fusées traversent le jardin, les plus jeunes entraînant l’autre. Le joli sac donné par la boutique flotte au vent de leur course…
    
    Avais-je laissé la porte ouverte ? On le croirait, vu la vitesse à laquelle nous nous retrouvons à l’intérieur. Je n’ai pas le temps de m’étonner, nous sommes déjà dans ma chambre.
    
    — C’est là qu’il y a les plus grands miroirs, tranche par avance Babette au cas où j’objecterais.
    
    Voire ! J’acquiesce de bon gré. Le sac est sur le lit. Je déballe délicatement son précieux contenu. Papiers de soie et jolis froufrous s’étalent en ...
    ... éventail.
    
    — C’est toi qui commences, Marraine ! affirme Marion. Nous, on va t’aider.
    
    J’ai deux soubrettes empressées. L’une retire le chemisier, l’autre baisse la jupe. La glace de l’armoire me renvoie mon image habituelle, une silhouette qui ne peut lutter avec celles des jeunes corps qui s’affairent ; encore moins, a priori, les attirer. Mais pourquoi ces dévotes servantes m’enlèvent-elles mes sandales ? Essayer des dessous pieds nus, ce n’est guère l’usage.
    
    À propos de dessous, ceux que je porte retiennent un instant les mains dévouées qui me dépouillaient hardiment et semblent soudain intimidées.
    
    — On peut continuer ?
    
    La question de Babette est un murmure, les joues de Marion se nuancent de rose. Mon sourire les délivre. J’offre mon dos à la première qui osera. Rien. Il faut que j’insiste.
    
    — Dégrafe l’attache, s’il te plaît.
    
    C’est Babette qui s’y aventure. Pourquoi ses doigts tremblent-ils ? Ils accompagnent malgré tout le glissement des bretelles sur mes épaules pendant que je retiens d’un bras les bonnets. Marion se dandine, désœuvrée ou envieuse. J’accroche son regard fuyant.
    
    — Tiens, ma puce, tu veux bien enlever les étiquettes ? Tu trouveras des petits ciseaux dans la table de nuit.
    
    Elle opine gentiment. Je libère Babette d’une suite logique tout aussi espérée que troublante.
    
    — Range mon soutien-gorge, s’il te plaît. Je peux me débrouiller seule…
    
    (Ben oui, je préfère baisser mon slip moi-même ; en fin d’après-midi chaude, on ne sait jamais… Non, ...
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